Le texte offre une analyse approfondie des diverses menaces que représente l'exposition excessive et non régulée des jeunes aux technologies numériques, notamment les risques associés à des substances perturbatrices endocriniennes présentes dans les dispositifs numériques et les conséquences néfastes de l'utilisation intensive des écrans sur le développement neurologique et comportemental des enfants et adolescents.
Les études mentionnées dans le texte indiquent que, malgré l'absence de consensus scientifique sur des termes comme « addiction aux écrans », il est évident que l'utilisation excessive des réseaux sociaux et d'autres services numériques peut aggraver des vulnérabilités préexistantes chez les jeunes, telles que la dépression et l'anxiété.
La Commission note également les risques accrus de perturbation du bien-être mental, en particulier chez les jeunes filles, et souligne l'urgence d'une régulation adaptée face à une diffusion massive des usages numériques.
Pour faire face à ces défis, la Commission recommande une série de mesures structurées autour de six axes stratégiques, visant à améliorer la gestion de l'exposition des jeunes aux technologies numériques tout en favorisant leur développement sain :
Régulation des services numériques : Interdire les conceptions addictogènes et promouvoir des alternatives éthiques.
Protection renforcée contre les contenus nuisibles : Dépasser le contrôle parental pour intégrer des solutions technologiques plus globales qui protègent les mineurs quel que soit leur point d'accès au numérique.
Accès progressif aux écrans : Établir un parcours raisonné d'accès aux écrans basé sur l'âge, avec des recommandations claires pour chaque tranche d'âge.
Éducation et accompagnement : Renforcer l'éducation au numérique à l'école et en dehors, en veillant à ce que les enfants et adolescents puissent discuter de leurs expériences numériques dans un environnement sécurisé.
Implication des adultes : Étendre le soutien à la parentalité, former les enseignants et autres professionnels en contact avec les jeunes, et promouvoir des espaces de vie « déconnectés ».
Gouvernance et communication : Établir une gouvernance solide incluant un financement spécifique, suivre les données sur les usages numériques, et communiquer efficacement sur les risques et les bonnes pratiques.
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Le rôle des collectivités locales
Le rôle des collectivités locales est essentiellement axé sur la protection de la jeunesse face aux risques associés aux technologies numériques et sur la promotion d'usages responsables et sécurisés des écrans.
Elles sont appelées à collaborer étroitement avec l'État pour développer des cadres de référence qui croisent les enjeux de santé et d'éducation, tout en intégrant les familles et les communautés éducatives. Cette coopération se traduit par le déploiement d'équipements et l'utilisation pédagogique des technologies dans les établissements scolaires et autres espaces publics.
Les collectivités locales sont également encouragées à contribuer à des initiatives législatives et à des stratégies collectives pour une meilleure régulation des contenus numériques accessibles aux mineurs. Elles jouent un rôle clé dans l'éducation numérique, la mise en place de politiques de santé publique et la promotion de l'interaction humaine face à la prédominance des écrans, notamment par l'aménagement d'espaces de jeu et de socialisation pour les jeunes.
Présidence de la République - Rapport complet
Les études mentionnées dans le texte indiquent que, malgré l'absence de consensus scientifique sur des termes comme « addiction aux écrans », il est évident que l'utilisation excessive des réseaux sociaux et d'autres services numériques peut aggraver des vulnérabilités préexistantes chez les jeunes, telles que la dépression et l'anxiété.
La Commission note également les risques accrus de perturbation du bien-être mental, en particulier chez les jeunes filles, et souligne l'urgence d'une régulation adaptée face à une diffusion massive des usages numériques.
Pour faire face à ces défis, la Commission recommande une série de mesures structurées autour de six axes stratégiques, visant à améliorer la gestion de l'exposition des jeunes aux technologies numériques tout en favorisant leur développement sain :
Régulation des services numériques : Interdire les conceptions addictogènes et promouvoir des alternatives éthiques.
Protection renforcée contre les contenus nuisibles : Dépasser le contrôle parental pour intégrer des solutions technologiques plus globales qui protègent les mineurs quel que soit leur point d'accès au numérique.
Accès progressif aux écrans : Établir un parcours raisonné d'accès aux écrans basé sur l'âge, avec des recommandations claires pour chaque tranche d'âge.
Éducation et accompagnement : Renforcer l'éducation au numérique à l'école et en dehors, en veillant à ce que les enfants et adolescents puissent discuter de leurs expériences numériques dans un environnement sécurisé.
Implication des adultes : Étendre le soutien à la parentalité, former les enseignants et autres professionnels en contact avec les jeunes, et promouvoir des espaces de vie « déconnectés ».
Gouvernance et communication : Établir une gouvernance solide incluant un financement spécifique, suivre les données sur les usages numériques, et communiquer efficacement sur les risques et les bonnes pratiques.
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Le rôle des collectivités locales
Le rôle des collectivités locales est essentiellement axé sur la protection de la jeunesse face aux risques associés aux technologies numériques et sur la promotion d'usages responsables et sécurisés des écrans.
Elles sont appelées à collaborer étroitement avec l'État pour développer des cadres de référence qui croisent les enjeux de santé et d'éducation, tout en intégrant les familles et les communautés éducatives. Cette coopération se traduit par le déploiement d'équipements et l'utilisation pédagogique des technologies dans les établissements scolaires et autres espaces publics.
Les collectivités locales sont également encouragées à contribuer à des initiatives législatives et à des stratégies collectives pour une meilleure régulation des contenus numériques accessibles aux mineurs. Elles jouent un rôle clé dans l'éducation numérique, la mise en place de politiques de santé publique et la promotion de l'interaction humaine face à la prédominance des écrans, notamment par l'aménagement d'espaces de jeu et de socialisation pour les jeunes.
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