La mise en œuvre des politiques sociales implique une action concomitante de l’État, des collectivités territoriales, des organismes de protection sociale et des acteurs associatifs ainsi qu’un certain nombre d'acteurs locaux généralistes issus de champs connexes, car les situations sociales, aux difficultés souvent multifactorielles, impliquent l’apport de réponses globales qui mobilisent des expertises et des dispositifs pluriels portés par ces différents acteurs : l’efficacité de ces interventions nécessite donc une approche décloisonnée.
C’est la raison pour laquelle, dès les travaux d’élaboration du Plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion, la question de la gouvernance des politiques de solidarité a été identifiée comme centrale, car conditionnant l’effectivité de la mise en œuvre de l’ensemble des autres aspects du plan. Le rapport du groupe de travail a ainsi posé des principes forts pour guider les efforts d’amélioration de cette gouvernance :
- décloisonner, afin que les politiques de solidarité irriguent l’ensemble des politiques publiques et pour que l’ensemble des politiques publiques puissent nourrir les solidarités ;
- faire confiance dans les potentialités et la capacité d’initiative des acteurs de terrain, prenant appui sur les personnes directement concernées ;
- penser la gouvernance non pas pour elle-même, dans une logique de répartition des compétences, mais pour faciliter le parcours des personnes. Pour cela, coopérer entre acteurs dans des logiques de solidarités d’engagement.
C’est à l’aune de ces principes structurants que le groupe de travail a cherché à approfondir, du point de vue du travail social, la question de la nécessaire coordination interinstitutionnelle entre acteurs qui avait été proposée comme axe de réflexion aux territoires dans le cadre des assises du travail social.
Ce document fait partie des cinq rapports qui ont été rédigés dans le cadre de la démarche d'Etats généraux du travail social lancée en 2013 au terme des groupes de travail nationaux suivants : place des usagers ; métiers et complémentarités ; coordination interinstitutionnelle entre acteurs ; formation initiale et formation continue ; développement social et travail social collectif. Il propose une synthèse et une mise en perspective des remontées issues des Assises régionales et exprime la ou les positions du groupe de travail.
Documentation Française - Février 2015
C’est la raison pour laquelle, dès les travaux d’élaboration du Plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion, la question de la gouvernance des politiques de solidarité a été identifiée comme centrale, car conditionnant l’effectivité de la mise en œuvre de l’ensemble des autres aspects du plan. Le rapport du groupe de travail a ainsi posé des principes forts pour guider les efforts d’amélioration de cette gouvernance :
- décloisonner, afin que les politiques de solidarité irriguent l’ensemble des politiques publiques et pour que l’ensemble des politiques publiques puissent nourrir les solidarités ;
- faire confiance dans les potentialités et la capacité d’initiative des acteurs de terrain, prenant appui sur les personnes directement concernées ;
- penser la gouvernance non pas pour elle-même, dans une logique de répartition des compétences, mais pour faciliter le parcours des personnes. Pour cela, coopérer entre acteurs dans des logiques de solidarités d’engagement.
C’est à l’aune de ces principes structurants que le groupe de travail a cherché à approfondir, du point de vue du travail social, la question de la nécessaire coordination interinstitutionnelle entre acteurs qui avait été proposée comme axe de réflexion aux territoires dans le cadre des assises du travail social.
Ce document fait partie des cinq rapports qui ont été rédigés dans le cadre de la démarche d'Etats généraux du travail social lancée en 2013 au terme des groupes de travail nationaux suivants : place des usagers ; métiers et complémentarités ; coordination interinstitutionnelle entre acteurs ; formation initiale et formation continue ; développement social et travail social collectif. Il propose une synthèse et une mise en perspective des remontées issues des Assises régionales et exprime la ou les positions du groupe de travail.
Documentation Française - Février 2015