En 2015, les dépenses publiques au titre de l’activité partielle s’élèvent à environ 178 millions d’euros, dont 110 millions d’euros à la charge de l’État et 68 millions d’euros à la charge de l’Unédic. Le nombre d’heures d’activité partielle a diminué dans l’industrie et augmenté dans la construction et les services. Les évolutions des parts sont similaires : le poids de l’industrie dans le total des heures d’activité partielle consommées diminue, passant pour la première fois en dessous de 50 % (contre 62 % en 2014) tandis que la part des heures chômées consommées dans la construction et, dans une moindre mesure, dans les services, progresse fortement en 2015 : elle est de 53 % dans ces deux secteurs contre 35 % en 2014. L’industrie demeure cependant le secteur d’activité le plus consommateur d’heures chômées. Enfin, les petits établissements sont désormais les premiers utilisateurs du dispositif.
Le principal motif de recours à l’activité partielle reste la conjoncture économique. Ce dispositif se traduit le plus souvent par une réduction horaire de tout ou partie de l’établissement. Certains établissements recourent à l’activité partielle de façon récurrente ou sur une longue durée : 12 % des établissements utilisateurs en 2015 l’ont également été durant les deux années précédentes et 11 % ont cumulé plus de 12 mois de recours sur les trois dernières années.
Dares Résultats 2017-048 - 2017-07-28
Le principal motif de recours à l’activité partielle reste la conjoncture économique. Ce dispositif se traduit le plus souvent par une réduction horaire de tout ou partie de l’établissement. Certains établissements recourent à l’activité partielle de façon récurrente ou sur une longue durée : 12 % des établissements utilisateurs en 2015 l’ont également été durant les deux années précédentes et 11 % ont cumulé plus de 12 mois de recours sur les trois dernières années.
Dares Résultats 2017-048 - 2017-07-28