
La France fait partie des pays de l’OCDE dans lesquels le niveau scolaire des élèves issus de milieux plus défavorisés est en baisse depuis vingt ans et où les inégalités sociales pèsent le plus sur les destins scolaires.
Pourtant, dans un contexte de massification de l’enseignement et de persistance des inégalités, la France mène sans discontinuité, depuis 1981, une politique d’éducation prioritaire.
La Cour a dressé, à la demande de la commission des finances du Sénat, le bilan de cette politique dont la dernière relance, appelée « refondation de l’éducation prioritaire », est intervenue à la rentrée 2015. L’éducation prioritaire concerne aujourd’hui 21 % des élèves et s’appuie sur une carte qui n’a pas été revue depuis dix ans et ne reflète que partiellement les réalités socio-économiques actuelles.
Elle doit aujourd’hui être repensée au profit d’une logique d’action plus globale et au service de la réussite des élèves.
Ainsi, la Cour préconise une réforme, sans délai, en suivant deux orientations : mettre en cohérence l’ensemble des moyens concourant à la mixité sociale et à l’égalité des chances, et réviser les mécanismes d’allocation des moyens pour plus de progressivité.
Au sommaire
Des mesures nationales ayant contribué à rigidifier la politique d’éducation prioritaire
Une mise en œuvre locale qui peine à répondre à la diversité des besoins
Des écarts de résultats qui persistent entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres
Cour des comptes - Rapport
Pourtant, dans un contexte de massification de l’enseignement et de persistance des inégalités, la France mène sans discontinuité, depuis 1981, une politique d’éducation prioritaire.
La Cour a dressé, à la demande de la commission des finances du Sénat, le bilan de cette politique dont la dernière relance, appelée « refondation de l’éducation prioritaire », est intervenue à la rentrée 2015. L’éducation prioritaire concerne aujourd’hui 21 % des élèves et s’appuie sur une carte qui n’a pas été revue depuis dix ans et ne reflète que partiellement les réalités socio-économiques actuelles.
Elle doit aujourd’hui être repensée au profit d’une logique d’action plus globale et au service de la réussite des élèves.
Ainsi, la Cour préconise une réforme, sans délai, en suivant deux orientations : mettre en cohérence l’ensemble des moyens concourant à la mixité sociale et à l’égalité des chances, et réviser les mécanismes d’allocation des moyens pour plus de progressivité.
Au sommaire
Des mesures nationales ayant contribué à rigidifier la politique d’éducation prioritaire
Une mise en œuvre locale qui peine à répondre à la diversité des besoins
Des écarts de résultats qui persistent entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres
Cour des comptes - Rapport
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