
Cette publication rassemble 34 indicateurs qui permettent d’analyser notre système éducatif, d’en apprécier les évolutions et de mesurer l’impact des politiques mises en œuvre.
Les indicateurs sont répartis selon trois thèmes principaux : les indicateurs de coûts, d’activités et de résultats. Ils sont accompagnés d’un historique permettant de lire les évolutions du système et des comparaisons internationales.
La dépense pour l'éducation
Multipliée par 1,9 depuis 1980, la dépense intérieure d’éducation atteint 149,9 milliards d’euros en 2016, ce qui représente 6,7 % du PIB.
La dépense d'éducation pour le premier degré
En 2016, près de 30 % de la dépense intérieure d’éducation, soit 43,3 milliards d’euros, ont été consacrés à l’enseignement du premier degré. Depuis 1980, la dépense pour un élève du premier degré a augmenté de 93,8 % en prix constants, pour s’établir à 6 300 euros en 2016.
La dépense d'éducation pour le second degré
En 2016, le pays a consacré 58,7 milliards d’euros à l’enseignement du second degré, soit 39,2 % de la dépense intérieure d’éducation. Depuis 1980, la dépense moyenne par élève a crû de 64,8 % en prix constants pour s’établir à 9 720 euros en 2016.
La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur
Pour l’enseignement supérieur, la collectivité nationale a dépensé 30,3 milliards d’euros en 2016. Cette dépense a été multipliée par 2,6 depuis 1980, en euros constants. La dépense moyenne par étudiant a augmenté de 37 % sur la même période et s’élève à 11 510 euros en 2016.
L'aide sociale aux collégiens et aux lycéens
Un quart des collégiens et lycéens bénéficient d’une aide directe de l’État, sous forme de bourses : la proportion atteint 36,2 % en lycée professionnel. En incluant les primes et les fonds sociaux, le montant de l’aide directe totale atteint 707,1 millions d’euros en 2016.
La durée de scolarisation
Après une progression continue jusqu’au milieu des années 1990, l’espérance de scolarisation s’est ensuite stabilisée. En 2015-2016, la durée de scolarisation des jeunes âgés de 2 à 29 ans se maintient à 18,3 années d’études.
L'éducation prioritaire
Les réseaux d’éducation prioritaire renforcés (REP+) accueillent 7 % des écoliers et collégiens. Plus de sept élèves de collège REP+ sur dix sont issus des catégories sociales défavorisées et un sur cinq a un retard scolaire d’au moins un an en entrant en sixième. Par ailleurs, ces élèves maîtrisent moins bien les compétences du socle commun et leur réussite au diplôme national du brevet est, en moyenne, de 11 points inférieure à celle des collèges publics hors éducation prioritaire
Les écarts de milieu social entre les collèges
Les écarts de milieu social entre collèges sont importants : à la rentrée 2016, 10 % des collèges ont moins de 14,5 % d’élèves qui sont enfants d’ouvriers ou d’inactifs, et 10 % en ont plus de 63,0 %. Les collèges publics accueillent des élèves en moyenne plus défavorisés que les collèges privés et l’écart entre les deux secteurs a sensiblement augmenté ces dernières années.
La scolarisation des élèves en situation de handicap
350 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés au cours de l’année scolaire 2015-2016, huit sur dix en milieu ordinaire et deux sur dix dans un établissement spécialisé. Le mode de scolarisation et le parcours scolaire de l’élève sont très liés à la nature du trouble.
La scolarisation et les conditions d'accueil dans le premier degré
Avec la baisse démographique des années 1970 à 1990, le premier degré a connu une nette amélioration des conditions d’accueil dans les écoles maternelles et élémentaires. Il fait actuellement face aux effets de l’augmentation du nombre des naissances observée depuis les années 2000.
Les conditions d'accueil dans le second degré
L’enseignement secondaire français dispose de bons taux d’encadrement, en comparaison internationale. Le nombre moyen d’élèves par classe atteint 29,3 dans les formations générales et technologiques en lycée, mais une heure sur deux a lieu en groupe à la rentrée 2016.
Les formations en apprentissage
La réforme de 1987 a ouvert l’apprentissage à l’ensemble des niveaux de formation et a déplacé à 25 ans l’âge maximum d’entrée dans le dispositif. Elle a relancé le développement de l’apprentissage en le faisant participer au mouvement général d’élévation des niveaux de formation.
La scolarisation dans le second degré
Depuis 2010, l’ensemble du second degré a gagné plus de 87 000 élèves, du fait de l’arrivée dans le secondaire de générations plus nombreuses. En 2015, 30 % des inscrits en classe de terminale préparent un baccalauréat professionnel.
La voie professionnelle scolaire
Depuis la réforme de la voie professionnelle, l’orientation vers l’enseignement professionnel à l’issue de la troisième se fait soit vers un CAP, soit vers un baccalauréat professionnel. Sans modifi er notablement les fl ux d’entrée dans la voie professionnelle, la réforme a augmenté les chances d’un entrant dans la voie professionnelle d’obtenir le baccalauréat.
L’accès à l’enseignement supérieur
En 2016, 61,8 % des bacheliers généraux poursuivent leurs études à l’université, ce chiff re reste stable sur les trois dernières années. Un peu plus de 50 % des bacheliers technologiques s’inscrivent en fi lière professionnelle courte ( STS ou IUT). Près de 27,5 % de bacheliers professionnels s’inscrivent en STS, chiffre stable sur la période 2015-2016.
Le climat scolaire
C’est en lycée professionnel que l’on observe les plus hauts niveaux de violence et d’absentéisme des élèves, mais ces phénomènes sont concentrés dans certains établissements. Les actes violents sont moins fréquents en lycée d’enseignement général et technologique, et l’absentéisme des élèves est plus rare au collège. Les heures d’enseignement non assurées sont plus nombreuses en lycée, en raison de la fermeture totale des établissements en fin d’année scolaire.
Résultats (voir suite du document)
Synthèses statistiques - Numéro 27 - 2017-11-21
Les indicateurs sont répartis selon trois thèmes principaux : les indicateurs de coûts, d’activités et de résultats. Ils sont accompagnés d’un historique permettant de lire les évolutions du système et des comparaisons internationales.
La dépense pour l'éducation
Multipliée par 1,9 depuis 1980, la dépense intérieure d’éducation atteint 149,9 milliards d’euros en 2016, ce qui représente 6,7 % du PIB.
La dépense d'éducation pour le premier degré
En 2016, près de 30 % de la dépense intérieure d’éducation, soit 43,3 milliards d’euros, ont été consacrés à l’enseignement du premier degré. Depuis 1980, la dépense pour un élève du premier degré a augmenté de 93,8 % en prix constants, pour s’établir à 6 300 euros en 2016.
La dépense d'éducation pour le second degré
En 2016, le pays a consacré 58,7 milliards d’euros à l’enseignement du second degré, soit 39,2 % de la dépense intérieure d’éducation. Depuis 1980, la dépense moyenne par élève a crû de 64,8 % en prix constants pour s’établir à 9 720 euros en 2016.
La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur
Pour l’enseignement supérieur, la collectivité nationale a dépensé 30,3 milliards d’euros en 2016. Cette dépense a été multipliée par 2,6 depuis 1980, en euros constants. La dépense moyenne par étudiant a augmenté de 37 % sur la même période et s’élève à 11 510 euros en 2016.
L'aide sociale aux collégiens et aux lycéens
Un quart des collégiens et lycéens bénéficient d’une aide directe de l’État, sous forme de bourses : la proportion atteint 36,2 % en lycée professionnel. En incluant les primes et les fonds sociaux, le montant de l’aide directe totale atteint 707,1 millions d’euros en 2016.
La durée de scolarisation
Après une progression continue jusqu’au milieu des années 1990, l’espérance de scolarisation s’est ensuite stabilisée. En 2015-2016, la durée de scolarisation des jeunes âgés de 2 à 29 ans se maintient à 18,3 années d’études.
L'éducation prioritaire
Les réseaux d’éducation prioritaire renforcés (REP+) accueillent 7 % des écoliers et collégiens. Plus de sept élèves de collège REP+ sur dix sont issus des catégories sociales défavorisées et un sur cinq a un retard scolaire d’au moins un an en entrant en sixième. Par ailleurs, ces élèves maîtrisent moins bien les compétences du socle commun et leur réussite au diplôme national du brevet est, en moyenne, de 11 points inférieure à celle des collèges publics hors éducation prioritaire
Les écarts de milieu social entre les collèges
Les écarts de milieu social entre collèges sont importants : à la rentrée 2016, 10 % des collèges ont moins de 14,5 % d’élèves qui sont enfants d’ouvriers ou d’inactifs, et 10 % en ont plus de 63,0 %. Les collèges publics accueillent des élèves en moyenne plus défavorisés que les collèges privés et l’écart entre les deux secteurs a sensiblement augmenté ces dernières années.
La scolarisation des élèves en situation de handicap
350 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés au cours de l’année scolaire 2015-2016, huit sur dix en milieu ordinaire et deux sur dix dans un établissement spécialisé. Le mode de scolarisation et le parcours scolaire de l’élève sont très liés à la nature du trouble.
La scolarisation et les conditions d'accueil dans le premier degré
Avec la baisse démographique des années 1970 à 1990, le premier degré a connu une nette amélioration des conditions d’accueil dans les écoles maternelles et élémentaires. Il fait actuellement face aux effets de l’augmentation du nombre des naissances observée depuis les années 2000.
Les conditions d'accueil dans le second degré
L’enseignement secondaire français dispose de bons taux d’encadrement, en comparaison internationale. Le nombre moyen d’élèves par classe atteint 29,3 dans les formations générales et technologiques en lycée, mais une heure sur deux a lieu en groupe à la rentrée 2016.
Les formations en apprentissage
La réforme de 1987 a ouvert l’apprentissage à l’ensemble des niveaux de formation et a déplacé à 25 ans l’âge maximum d’entrée dans le dispositif. Elle a relancé le développement de l’apprentissage en le faisant participer au mouvement général d’élévation des niveaux de formation.
La scolarisation dans le second degré
Depuis 2010, l’ensemble du second degré a gagné plus de 87 000 élèves, du fait de l’arrivée dans le secondaire de générations plus nombreuses. En 2015, 30 % des inscrits en classe de terminale préparent un baccalauréat professionnel.
La voie professionnelle scolaire
Depuis la réforme de la voie professionnelle, l’orientation vers l’enseignement professionnel à l’issue de la troisième se fait soit vers un CAP, soit vers un baccalauréat professionnel. Sans modifi er notablement les fl ux d’entrée dans la voie professionnelle, la réforme a augmenté les chances d’un entrant dans la voie professionnelle d’obtenir le baccalauréat.
L’accès à l’enseignement supérieur
En 2016, 61,8 % des bacheliers généraux poursuivent leurs études à l’université, ce chiff re reste stable sur les trois dernières années. Un peu plus de 50 % des bacheliers technologiques s’inscrivent en fi lière professionnelle courte ( STS ou IUT). Près de 27,5 % de bacheliers professionnels s’inscrivent en STS, chiffre stable sur la période 2015-2016.
Le climat scolaire
C’est en lycée professionnel que l’on observe les plus hauts niveaux de violence et d’absentéisme des élèves, mais ces phénomènes sont concentrés dans certains établissements. Les actes violents sont moins fréquents en lycée d’enseignement général et technologique, et l’absentéisme des élèves est plus rare au collège. Les heures d’enseignement non assurées sont plus nombreuses en lycée, en raison de la fermeture totale des établissements en fin d’année scolaire.
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Synthèses statistiques - Numéro 27 - 2017-11-21
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