
Dans les quartiers populaires, des habitant.e.s comme les autres ? C’est la question que se posent les 250 habitants de quartiers populaires mobilisés par 22 centres sociaux dans le cadre du rapport «Paroles d’habitant.e.s des quartiers populaires» qui vient tout juste de paraître.
Au cœur des échanges et du rapport, la crise sanitaire bien sûr, qui a amplifié des inégalités préexistantes et les a révélées au grand public : exiguïté des logements, promiscuité continue, inégalités face à l’éducation, au numérique…
Mais on voit aussi que, comme tout un chacun, après le choc des annonces du confinement et une courte période de sidération, les habitants ont saisi l’occasion de réinterroger leurs priorités et besoins essentiels en reprenant possession du temps.
La question de l’espace public occupe une place également importante. Souvent décrit comme un repoussoir, une zone à éviter ou à franchir «tête baissée», sa privation durant des semaines l’a rendu également plus désirable. Il a été perçu comme un bien précieux à préserver, à investir, à animer et à connecter à d’autres espaces de la ville mais aussi à partager.
Les propos des habitants sont aussi marqués par une distance, une défiance entre un «ils» (les élus, les bailleurs, les acteurs économiques) et un «nous» (les habitants). Pourtant, les personnes rencontrées veulent encore croire qu’il est possible de faire bouger les choses.
Changement de grille de lecture pour reconnaître leurs ressources et richesses, confiance mutuelle, changement de méthode pour imaginer une politique de la ville vraiment co-construite, qui ne se limite pas à quelques espaces de concertation ou participation, et pour imaginer un meilleur avenir.
CENTRES SOCIAUX >> Rapport complet
La synthèse
Au cœur des échanges et du rapport, la crise sanitaire bien sûr, qui a amplifié des inégalités préexistantes et les a révélées au grand public : exiguïté des logements, promiscuité continue, inégalités face à l’éducation, au numérique…
Mais on voit aussi que, comme tout un chacun, après le choc des annonces du confinement et une courte période de sidération, les habitants ont saisi l’occasion de réinterroger leurs priorités et besoins essentiels en reprenant possession du temps.
La question de l’espace public occupe une place également importante. Souvent décrit comme un repoussoir, une zone à éviter ou à franchir «tête baissée», sa privation durant des semaines l’a rendu également plus désirable. Il a été perçu comme un bien précieux à préserver, à investir, à animer et à connecter à d’autres espaces de la ville mais aussi à partager.
Les propos des habitants sont aussi marqués par une distance, une défiance entre un «ils» (les élus, les bailleurs, les acteurs économiques) et un «nous» (les habitants). Pourtant, les personnes rencontrées veulent encore croire qu’il est possible de faire bouger les choses.
Changement de grille de lecture pour reconnaître leurs ressources et richesses, confiance mutuelle, changement de méthode pour imaginer une politique de la ville vraiment co-construite, qui ne se limite pas à quelques espaces de concertation ou participation, et pour imaginer un meilleur avenir.
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La synthèse
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