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Enfance - Jeunesse

Doc - La présence du Conseil d'orientation des politiques de jeunesse est d’autant plus nécessaire que la situation de la jeunesse en France s’est progressivement dégradée en raison de la crise sanitaire.

(Article ID.CiTé/ID.Veille du 16/05/2022 )



Doc - La présence du Conseil d'orientation des politiques de jeunesse est d’autant plus nécessaire que la situation de la jeunesse en France s’est progressivement dégradée en raison de la crise sanitaire.
L’année 2021 a été marquée par la clôture de la première mandature du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ) existant désormais depuis plus de cinq ans.

C’est dans ce contexte qu‘il a adopté de nombreux rapports, avis, et constats. Depuis sa création, le COJ a présenté 26 rapports contenant plus de 700 préconisations.

Selon l’INSEE, plus de la moitié des personnes en situation de pauvreté en France (au niveau de vie inférieur à 50 % du revenu médian) a moins de 30 ans.
Si les données alarmantes transmises à travers cette étude montrent que les jeunes ni en emploi, ni en formation, ni en éducation représentaient 13,5 % de la classe d’âge des 15-29 ans au plus fort de la crise COVID, nous pouvons tout de même entrevoir une amélioration, puisque ce chiffre s’élevait au troisième trimestre de 2021, à 11,6 % 4 . En cela, le plan « 1 jeune, 1 solution », analysé par le COJ après sa mise en place à l’été 2020, est une avancée utile qui a permis à un certain nombre de jeunes de trouver un emploi. Il faut absolument persévérer dans l’accompagnement de la jeunesse française et lui offrir des solutions pour qu’elle ne soit jamais laissée de côté.

Les chiffres alarmants des jeunes victimes de violences au quotidien nous montrent à quel point il est nécessaire de penser des politiques publiques pour leur venir en aide. Des violences qui touchent en France encore plus particulièrement les jeunes filles et les jeunes homosexuels et bisexuels, selon une enquête de la Défenseure des droits .

Les politiques de jeunesse doivent aussi être orientées vers les quartiers prioritaires de la politique de la Ville (QPV). Ces derniers sont des lieux où la jeunesse est très présente (la part de jeunes dans les QPV est de 39,1 % contre 29,9 % en France métropolitaine) , et où elle cherche des solutions pour entrer dans la vie active. Les données remontées par les missions locales (2019) sont explicites : 397 000 jeunes ont été accueillis pour la première fois en mission locale et, parmi eux, 66 000 résidaient dans un QPV.

De cette idée, il est aussi nécessaire de rappeler à quel point les processus propres à l’éducation populaire, comme elle est actuellement réfléchie et appuyée par l’action des mouvements associatifs, se doivent de prendre en compte les enjeux environnementaux de développement durable, à l’agenda dans les pays d’Europe. En effet, les jeunes ont une sensibilité pour les valeurs environnementales de plus en plus accrue. Ils ont besoin de voir ces priorités figurer dans les politiques publiques de jeunesse à venir

Ensuite, il semble essentiel que le COJ continue à travailler sur le Service National Universel, le Contrat d’Engagement Jeune, l’obligation de formation des 16-18 ans et les Assises de l’animation afin d’évaluer ces politiques publiques qui sont actuellement au cœur des dispositifs de l’État, à destination des jeunes.

Vie Publique >> Rapport d'activité 2021


 











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