Fin 2015, le patrimoine économique national net s’élève à 13 585 milliards d’euros ; il représente ainsi l’équivalent de 7,6 fois le produit intérieur net (PIN) de l’année. Après un repli de 1,8 % en 2014, il se redresse de 1,3 % en 2015.
Cette modeste reprise est essentiellement imputable à celle du patrimoine non financier (+ 1,2 % après - 1,1 % en 2014), celui-ci bénéficiant de la fin de la baisse des prix des logements. Les actifs et les passifs financiers augmentent au même rythme (+ 4,6 %, après + 4,6 % et + 4,9 % respectivement en 2014). Par conséquent, le patrimoine financier net reste faiblement négatif (- 187 milliards d’euros après - 195 milliards en 2014) et contribue peu à l’évolution du patrimoine total.
Le passif des administrations publiques ralentit, mais leur patrimoine continue de fondre
En 2015, le patrimoine net des administrations publiques (APU) continue de se dégrader fortement (- 21,2 % après - 41,2 % en 2014). Il s’établit à 267 milliards d’euros et ne représente plus que 14,9 % du produit intérieur net (PIN) de l’année, contre près de 70 % en 2007.
Le patrimoine non financier des APU, composé à 86 % de bâtiments et de terrains, diminue moins qu’en 2014 (- 0,6 % après - 2,1 %). L’encours en bâtiments non résidentiels et ouvrages de génie civil recule en raison d’effets prix négatifs et d’une nouvelle baisse de la formation brute de capital fixe. Cependant, le repli des constructions est en partie compensé par l’appréciation des terrains sur lesquels elles sont bâties.
Le patrimoine financier net des APU se dégrade également moins rapidement, même si les passifs (+ 2,6 % après + 9,5 %) augmentent encore un peu plus vite que les actifs (+ 1,1 % après + 4,3 %).
À l’actif, les APU procèdent à des cessions de titres de créances (- 6,8 % après + 13,3 %) et favorisent les avoirs sous forme de numéraire et dépôts (+ 12,3 % après - 0,7 %). Elles acquièrent aussi des actions de sociétés non cotées et des parts de fonds d’investissement non monétaires. Toutefois, l’encours des actions et parts de fonds d’investissement diminue (- 2,1 % après + 4,1 %), en raison de la dépréciation des titres détenus.
Au passif, les émissions nettes d’obligations, qui constituent le mode principal de financement des APU, se réduisent légèrement tout en restant élevées (+ 73,5 milliards d’euros après + 76,8 en 2014). L’encours ralentit cependant fortement (+ 2,4 % après + 11,3 %), en liaison avec la légère hausse des taux à long terme. En effet, le taux des emprunts d’État à 10 ans est passé de 0,84 % fin 2014 à 0,99 % fin 2015, alors qu’il avait beaucoup diminué en 2014. Au total, la dette publique en valeur de marché augmente de 2,6 % en 2015, contre + 2,8 % pour la dette publique au sens de Maastricht…
Insee Première - No 1626 - 2016-12-16
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2530296
Cette modeste reprise est essentiellement imputable à celle du patrimoine non financier (+ 1,2 % après - 1,1 % en 2014), celui-ci bénéficiant de la fin de la baisse des prix des logements. Les actifs et les passifs financiers augmentent au même rythme (+ 4,6 %, après + 4,6 % et + 4,9 % respectivement en 2014). Par conséquent, le patrimoine financier net reste faiblement négatif (- 187 milliards d’euros après - 195 milliards en 2014) et contribue peu à l’évolution du patrimoine total.
Le passif des administrations publiques ralentit, mais leur patrimoine continue de fondre
En 2015, le patrimoine net des administrations publiques (APU) continue de se dégrader fortement (- 21,2 % après - 41,2 % en 2014). Il s’établit à 267 milliards d’euros et ne représente plus que 14,9 % du produit intérieur net (PIN) de l’année, contre près de 70 % en 2007.
Le patrimoine non financier des APU, composé à 86 % de bâtiments et de terrains, diminue moins qu’en 2014 (- 0,6 % après - 2,1 %). L’encours en bâtiments non résidentiels et ouvrages de génie civil recule en raison d’effets prix négatifs et d’une nouvelle baisse de la formation brute de capital fixe. Cependant, le repli des constructions est en partie compensé par l’appréciation des terrains sur lesquels elles sont bâties.
Le patrimoine financier net des APU se dégrade également moins rapidement, même si les passifs (+ 2,6 % après + 9,5 %) augmentent encore un peu plus vite que les actifs (+ 1,1 % après + 4,3 %).
À l’actif, les APU procèdent à des cessions de titres de créances (- 6,8 % après + 13,3 %) et favorisent les avoirs sous forme de numéraire et dépôts (+ 12,3 % après - 0,7 %). Elles acquièrent aussi des actions de sociétés non cotées et des parts de fonds d’investissement non monétaires. Toutefois, l’encours des actions et parts de fonds d’investissement diminue (- 2,1 % après + 4,1 %), en raison de la dépréciation des titres détenus.
Au passif, les émissions nettes d’obligations, qui constituent le mode principal de financement des APU, se réduisent légèrement tout en restant élevées (+ 73,5 milliards d’euros après + 76,8 en 2014). L’encours ralentit cependant fortement (+ 2,4 % après + 11,3 %), en liaison avec la légère hausse des taux à long terme. En effet, le taux des emprunts d’État à 10 ans est passé de 0,84 % fin 2014 à 0,99 % fin 2015, alors qu’il avait beaucoup diminué en 2014. Au total, la dette publique en valeur de marché augmente de 2,6 % en 2015, contre + 2,8 % pour la dette publique au sens de Maastricht…
Insee Première - No 1626 - 2016-12-16
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2530296
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