Depuis l’avènement de l’internet, la multiplication de services et d’usages exigeant des débits toujours plus élevés se traduit par une augmentation des besoins d’environ 30% par an. A ce rythme, si un "haut débit" de 2 Mbit/s était jugé satisfaisant en 2009, 6 Mbit/s au moins sont nécessaires en 2015. Ne pas anticiper cette évolution conduirait à provoquer une nouvelle fracture numérique du très haut débit plus grave que celle déjà constatée avec le haut débit.
Aux collectivités qui ont la volonté de limiter cette fracture, la montée en débit sur cuivre apparaît aujourd’hui comme une solution leur permettant à court terme d’assurer à tous les utilisateurs - particuliers, entreprises, services publics - la disponibilité d’un meilleur débit.
Sa mise en œuvre ne doit cependant pas compromettre techniquement ou économiquement l’objectif de couverture du territoire national en très haut débit fixé par le gouvernement.
Sur un territoire, la montée en débit passe donc par la réalisation d’infrastructures pérennes, compatibles avec le déploiement ultérieur des nouveaux réseaux en fibre optique jusqu’à l’abonné et cohérentes avec les projets définis dans le schéma directeur d’aménagement numérique couvrant ce territoire.
CEREMA - 2016-01-04