L’objectif de cette enquête était de saisir comment les Français perçoivent les risques naturels (inondation, séismes, risques climatiques, cyclones, etc.) et technologiques (risques industriels et nucléaires) auxquels ils sont potentiellement exposés.
Interrogés pour savoir s’ils se sentent exposés à un ou plusieurs risques environnementaux là où ils habitent, les Français répondent de manière assez différente selon les risques évoqués et l’endroit où ils vivent. C’est dans les DOM que s’exprime le plus fréquemment un fort sentiment d’exposition. Métropolitains et ultramarins s’accordent à penser que la pollution atmosphérique constitue un risque notable (56 %) mais divergent en partie concernant les autres risques. En effet, les aléas naturels (séismes, inondations) sont plus fréquemment évoqués en outre-mer, tandis que les risques technologiques (industriels et nucléaires) sont surtout cités en métropole.
Les risques liés au changement climatique sont quant à eux redoutés par 56 % des ultramarins et par 42 % des métropolitains. De manière générale, un tiers des Français pensent être exposés à plus de deux risques environnementaux. À la différence des populations plus jeunes, seul un quart des enquêtés âgés de 65 ans et plus déclarent se sentir exposés à trois risques ou plus.
En prenant appui sur des bases de données renseignant à l’échelle communale l’exposition à des risques d’inondation, des risques technologiques et des risques climatiques, l’enquête met en évidence qu’une grande majorité des enquêtés vivant dans ces communes ne considère pas être concernée par les risques existants ou juge que son exposition y est faible (figure ci-dessous). C’est en matière de risques climatiques que la conscience du risque paraît être la plus élevée en France, et plus particulièrement dans les DOM. Face aux inondations auxquelles elles pourraient être confrontées, les populations ultramarines se montrent également plus conscientes de ce risque naturel (37 %) que les métropolitains (28 %). Inversement, ces derniers semblent davantage informés quant aux risques industriels qui existent à proximité de chez eux.
CGEDD - Études et documents - Numéro 128 - 2015-07-20
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED128.pdf
Interrogés pour savoir s’ils se sentent exposés à un ou plusieurs risques environnementaux là où ils habitent, les Français répondent de manière assez différente selon les risques évoqués et l’endroit où ils vivent. C’est dans les DOM que s’exprime le plus fréquemment un fort sentiment d’exposition. Métropolitains et ultramarins s’accordent à penser que la pollution atmosphérique constitue un risque notable (56 %) mais divergent en partie concernant les autres risques. En effet, les aléas naturels (séismes, inondations) sont plus fréquemment évoqués en outre-mer, tandis que les risques technologiques (industriels et nucléaires) sont surtout cités en métropole.
Les risques liés au changement climatique sont quant à eux redoutés par 56 % des ultramarins et par 42 % des métropolitains. De manière générale, un tiers des Français pensent être exposés à plus de deux risques environnementaux. À la différence des populations plus jeunes, seul un quart des enquêtés âgés de 65 ans et plus déclarent se sentir exposés à trois risques ou plus.
En prenant appui sur des bases de données renseignant à l’échelle communale l’exposition à des risques d’inondation, des risques technologiques et des risques climatiques, l’enquête met en évidence qu’une grande majorité des enquêtés vivant dans ces communes ne considère pas être concernée par les risques existants ou juge que son exposition y est faible (figure ci-dessous). C’est en matière de risques climatiques que la conscience du risque paraît être la plus élevée en France, et plus particulièrement dans les DOM. Face aux inondations auxquelles elles pourraient être confrontées, les populations ultramarines se montrent également plus conscientes de ce risque naturel (37 %) que les métropolitains (28 %). Inversement, ces derniers semblent davantage informés quant aux risques industriels qui existent à proximité de chez eux.
CGEDD - Études et documents - Numéro 128 - 2015-07-20
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED128.pdf