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Finances - Fiscalité

Doc - Les comptes des administrations publiques - Le déficit public poursuit lentement sa baisse

Article ID.CiTé du 31/05/2017


En 2016, le déficit public au sens de Maastricht s’établit à 75,9 milliards d’euros, soit 3,4 % du produit intérieur brut (PIB). Il diminue de 2,8 milliards d’euros, en raison d’une réduction des dépenses plus importante que celle des recettes (respectivement - 0,3 point de PIB contre - 0,1 point).


Le déficit de l’État augmente, celui des administrations de sécurité sociale se réduit et les administrations publiques locales deviennent excédentaires. Le taux de prélèvements obligatoires est stable à 44,4 % du PIB. Le poids de la dette publique dans le PIB s’accroît de 0,7 point et atteint 96,3 %.

Les finances publiques locales se redressent, sous l’effet d’un net ralentissement de leurs dépenses de fonctionnement et d’une nouvelle baisse de l’investissement

En 2016, les administrations publiques locales sont excédentaires de 3,0 milliards d’euros, après un besoin de financement de 0,1 milliard d’euros en 2015. Les dépenses diminuent de nouveau (- 0,8 %, après - 0,9 % en 2015), tandis que les recettes ralentissent (+ 0,4 %, après + 0,9 % en 2015). En effet, les concours financiers de l’État continuent à baisser.

Du côté des dépenses, les consommations intermédiaires reculent de 1,3 % (après - 0,8 % en 2015), dans un contexte de faible inflation (+ 0,2 % en 2016). Les rémunérations ralentissent en 2016 (+ 0,8 % après + 1,7 %), en dépit de la hausse du point d’indice de la fonction publique. Les dépenses de prestations et de transferts sociaux continuent de décélérer (+ 1,8 %, après + 3,1 % en 2015 et + 4,5 % en 2014). L’investissement local diminue à nouveau en 2016, mais moins fortement que les années précédentes (- 3,3 % après - 9,7 % en 2015 et - 8,3 % en 2014).
Du côté des recettes, les prélèvements obligatoires des administrations publiques locales augmentent de 4,6 milliards d’euros. Leur croissance spontanée est plus rapide que celle du PIB, portée en particulier par le dynamisme des recettes de droits de mutation à titre onéreux dans un contexte de forte hausse des prix et du nombre de transactions sur le marché immobilier. 
Les taux d’impôt communaux et départementaux augmentent à nouveau sensiblement en 2016, en phase avec le cycle électoral et, en ce qui concerne les départements, pour faire face à leurs dépenses sociales. Les recettes de la taxe d’habitation sont toutefois grevées par la montée en charge de la mesure d’exonération en faveur des retraités modestes. S’agissant des transferts financiers de l’État, la dotation globale de fonctionnement baisse de 3,3 milliards d’euros en 2016, après déjà - 3,5 milliards d’euros en 2015.

Voir également…

En 2016, le déficit public diminue à nouveau
Le taux de prélèvements obligatoires est stable en 2016
Le déficit des administrations publiques centrales se dégrade  
Les comptes sociaux poursuivent leur redressement
La dette publique augmente de 0,7 point à 96,3 % du PIB

INSEE PREMIÈRE No 1651 - 2017-05-30
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2856281




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