
L’économie sociale et solidaire représente en France plus de 2,3 millions de salariés, soit 10,5% des emplois. Avec 164 000 entreprises et plus de 221 000 établissements employeurs, l’ESS a continué à se développer ces 10 dernières années, et à créer des emplois malgré un contexte de crise économique. Les entreprises de l’ESS sont présentes dans la plupart des secteurs d’activité, les principaux étant l’action sociale (60% des emplois de ce secteur sont portés par l’ESS), les sports et loisirs (56%), les activités financières et d’assurance (30%), les arts et spectacle (26%) et l’enseignement (18%).
Longtemps inexplorée, l’observation de l’ESS à un niveau infra-communal est désormais accessible via l’analyse et l’exploitation de la liste des entreprises de l’ESS. Un partenariat inédit entre le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET, qui pilote la politique de la ville) et le réseau des CRESS permet cette année d’éclaircir les liens entre ESS et quartiers "politique de la ville" (QPV). Nous présentons dans ce document de travail les premiers résultats.
L’hypothèse de départ est que les entreprises de l’ESS, à travers leur ancrage territorial, leur utilité sociale revendiquée, leur présence dans l’insertion par l’activité économique et la lutte contre l’exclusion, mais aussi des secteurs comme la médiation sociale, l’animation socio-culturelle, le sport etc. ont a priori un rôle important dans les quartiers prioritaires, que ce soit dans leur vie économique (emplois, services, commerces…) ou dans le développement de leur cohésion sociale.
Ainsi, après avoir dressé un tableau national des spécificités des entreprises de l’ESS dans les QPV, l’étude propose une analyse affinée de la thématique sur cinq territoires régionaux.
CGET - 2018-04-30
Longtemps inexplorée, l’observation de l’ESS à un niveau infra-communal est désormais accessible via l’analyse et l’exploitation de la liste des entreprises de l’ESS. Un partenariat inédit entre le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET, qui pilote la politique de la ville) et le réseau des CRESS permet cette année d’éclaircir les liens entre ESS et quartiers "politique de la ville" (QPV). Nous présentons dans ce document de travail les premiers résultats.
L’hypothèse de départ est que les entreprises de l’ESS, à travers leur ancrage territorial, leur utilité sociale revendiquée, leur présence dans l’insertion par l’activité économique et la lutte contre l’exclusion, mais aussi des secteurs comme la médiation sociale, l’animation socio-culturelle, le sport etc. ont a priori un rôle important dans les quartiers prioritaires, que ce soit dans leur vie économique (emplois, services, commerces…) ou dans le développement de leur cohésion sociale.
Ainsi, après avoir dressé un tableau national des spécificités des entreprises de l’ESS dans les QPV, l’étude propose une analyse affinée de la thématique sur cinq territoires régionaux.
CGET - 2018-04-30
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