L'épargne brute des collectivités locales dans leur ensemble devrait à nouveau progresser en 2018. Enfin les dépenses d'investissement devraient à nouveau être dynamiques, conformément au cycle électoral communal.
Les dépenses de fonctionnement repartent à la hausse
Les dépenses de fonctionnement augmentent de +1,8 % en 2017, après une baisse de -0,1 % en 2016. En incluant les budgets annexes et en neutralisant les flux financiers entre collectivités, l'évolution est de +1,9 % en 2017.
Hormis les charges financières qui diminuent de -9,5 %, la hausse concerne toutes les composantes : achats et charges externes, frais de personnel, dépenses d’intervention. Les départements sont le seul niveau de collectivités pour lesquels les dépenses de fonctionnement ont diminué en 2017 (-0,2 %), conséquence du transfert de compétences des départements vers les régions dans le domaine du transport
Bloc communal : poursuite de l'effort d'investissement
En 2018, la croissance des recettes de fonctionnement du bloc communal devrait être du même ordre de grandeur qu'en 2017. Les taxes ménages bénéficieront d'une revalorisation plus forte des valeurs locatives, mais les hausses de taux d'imposition devraient être limitées et les impôts économiques évolueront assez peu. Les concours financiers de l'État seront stables. Des écrêtements internes à la DGF permettent, comme les années précédentes, de faire progresser le niveau de certaines de ses composantes, notamment des dotations de péréquation communale (hausse de + 110 M€ pour la DSU et de + 90 M€ pour la DSR en 2018). Les frais de personnel augmenteront de façon plus modérée, mais les budgets primitifs prévoient une accélération des achats et charges externes. Les dépenses d'investissement devraient progresser encore de façon dynamique, en lien avec le cycle électoral (voir fiche "Les finances du secteur communal").
Départements : reprise de l'investissement, après plusieurs années de baisse
D'après les budgets primitifs des départements pour 2018, leurs dépenses de fonctionnement diminueraient à nouveau légèrement. Grâce au dynamisme des DMTO et à la stabilisation de la DGF, les recettes de fonctionnement seraient orientées à la hausse, ce qui permettrait une nette augmentation de leur épargne brute. Les dépenses d'investissement (hors remboursement de dette) repartiraient à la hausse. Le mouvement de désendettement entamé en 2016 se poursuivrait (voir fiche "Les finances départementales").
Régions : stabilisation des dépenses et amélioration des ratios d'endettement
Les régions prévoient dans leurs budgets primitifs de stabiliser leurs dépenses de fonctionnement : les achats et charges externes progresseraient à nouveau fortement, en lien avec l'exercice de la compétence "transport scolaire" en année pleine mais les dépenses d'intervention diminueraient nettement. Dans un contexte de remplacement de la DGF des régions par une fraction de TVA, les recettes resteraient orientées à la hausse, ce qui aboutirait à une nouvelle hausse de l'épargne brute. Les dépenses d'investissement seraient stables en 2018, la baisse des dépenses d'équipement compensant la hausse des subventions versées ; les recettes d'investissement resteraient en revanche dynamiques. La dette ne progresserait que modérément ; le taux d'endettement et la capacité de désendettement s'amélioreraient pour la seconde année (voir fiche "Les finances régionales").
OFGL - 2018-07-17
Les dépenses de fonctionnement repartent à la hausse
Les dépenses de fonctionnement augmentent de +1,8 % en 2017, après une baisse de -0,1 % en 2016. En incluant les budgets annexes et en neutralisant les flux financiers entre collectivités, l'évolution est de +1,9 % en 2017.
Hormis les charges financières qui diminuent de -9,5 %, la hausse concerne toutes les composantes : achats et charges externes, frais de personnel, dépenses d’intervention. Les départements sont le seul niveau de collectivités pour lesquels les dépenses de fonctionnement ont diminué en 2017 (-0,2 %), conséquence du transfert de compétences des départements vers les régions dans le domaine du transport
Bloc communal : poursuite de l'effort d'investissement
En 2018, la croissance des recettes de fonctionnement du bloc communal devrait être du même ordre de grandeur qu'en 2017. Les taxes ménages bénéficieront d'une revalorisation plus forte des valeurs locatives, mais les hausses de taux d'imposition devraient être limitées et les impôts économiques évolueront assez peu. Les concours financiers de l'État seront stables. Des écrêtements internes à la DGF permettent, comme les années précédentes, de faire progresser le niveau de certaines de ses composantes, notamment des dotations de péréquation communale (hausse de + 110 M€ pour la DSU et de + 90 M€ pour la DSR en 2018). Les frais de personnel augmenteront de façon plus modérée, mais les budgets primitifs prévoient une accélération des achats et charges externes. Les dépenses d'investissement devraient progresser encore de façon dynamique, en lien avec le cycle électoral (voir fiche "Les finances du secteur communal").
Départements : reprise de l'investissement, après plusieurs années de baisse
D'après les budgets primitifs des départements pour 2018, leurs dépenses de fonctionnement diminueraient à nouveau légèrement. Grâce au dynamisme des DMTO et à la stabilisation de la DGF, les recettes de fonctionnement seraient orientées à la hausse, ce qui permettrait une nette augmentation de leur épargne brute. Les dépenses d'investissement (hors remboursement de dette) repartiraient à la hausse. Le mouvement de désendettement entamé en 2016 se poursuivrait (voir fiche "Les finances départementales").
Régions : stabilisation des dépenses et amélioration des ratios d'endettement
Les régions prévoient dans leurs budgets primitifs de stabiliser leurs dépenses de fonctionnement : les achats et charges externes progresseraient à nouveau fortement, en lien avec l'exercice de la compétence "transport scolaire" en année pleine mais les dépenses d'intervention diminueraient nettement. Dans un contexte de remplacement de la DGF des régions par une fraction de TVA, les recettes resteraient orientées à la hausse, ce qui aboutirait à une nouvelle hausse de l'épargne brute. Les dépenses d'investissement seraient stables en 2018, la baisse des dépenses d'équipement compensant la hausse des subventions versées ; les recettes d'investissement resteraient en revanche dynamiques. La dette ne progresserait que modérément ; le taux d'endettement et la capacité de désendettement s'amélioreraient pour la seconde année (voir fiche "Les finances régionales").
OFGL - 2018-07-17