Un point d’étape a été fait sur la coopération entre les services de l’Etat et les acteurs présents. Tous les participants ont souligné une nette amélioration des procédures, particulièrement efficaces en cas d’urgence. Il a par exemple été souligné que, depuis le 13 novembre, toutes les demandes transmises par les autorités françaises avaient pu être traitées en moins de 90 minutes.
Diverses pistes ont été explorées pour améliorer encore cette coopération, car la lutte contre le terrorisme et la radicalisation est un combat qui exige de s’adapter en permanence.
A l’issue de cet échange, il a été décidé de mener dans les deux prochains mois des travaux conjoints visant à :
- pérenniser et compléter les dispositifs d’urgence mis en œuvre le 13 novembre, afin de pouvoir toucher une part encore plus significative de la population en cas de nouvel attentat ;
- définir et mettre en œuvre une stratégie offensive de contre-discours qui cible spécifiquement les activités de Daech en ligne ;
- apporter le concours des développeurs et experts des entreprises du numérique pour élaborer des outils qui faciliteront l’implication de la société civile dans la lutte contre la propagande terroriste.
Gouvernement - 2015-12-03