
La multiplication des tensions et des incidents, parfois graves, entre les forces de l’ordre et les participants aux manifestations a ainsi conduit le Défenseur des droits à s’interroger sur les conséquences de la doctrine française du maintien de l’ordre et de sa mise en œuvre au regard des règles de déontologie qui s’imposent en la matière.
En dressant un bilan des moyens et des méthodes du maintien de l’ordre, le Défenseur des droits formule plusieurs recommandations visant à apaiser la gestion du maintien de l’ordre en France, notamment en améliorant la formation des forces de l’ordre, en encadrant davantage l’usage des armes de force intermédiaire et en distinguant mieux les missions de police administrative de celles relevant de la police judiciaire.
Le Défenseur des droits recommande ainsi :
- de renforcer la formation initiale et continue des forces chargées de l’ordre public ;
- de retirer les lanceurs de balles de défense de la dotation des forces chargées de l’ordre public ;
- de réaliser, sous son égide, une étude pluridisciplinaire sur l’usage des armes de force intermédiaire ;
- d’encadrer strictement les contrôles d’identité, les fouilles et les filtrages, afin que ces mesures soient, dans le cadre des manifestations, justifiés et réalisés dans le respect des libertés individuelles et dans des conditions conformes aux règles déontologiques ;
- que la technique de l’encagement, mesure privative de liberté ne reposant sur aucune base légale, soit strictement définie par un cadre d’emploi ; dans la mesure où elle serait jugée nécessaire face à certains types de manifestants.
- de recentrer le maintien de l’ordre sur la mission de police administrative de prévention et d’encadrement de l’exercice de la liberté de manifester, dans une approche d’apaisement et de protection des libertés individuelles ;
- de renforcer la communication et le dialogue dans la gestion de l’ordre public, avant et pendant le déroulement des manifestations, afin notamment de rendre plus compréhensible l’action des forces de sécurité ;
- de conduire une étude sur la mise en œuvre en France de la doctrine dite de la "désescalade".
Défenseur des droits - Le rapport - 2018-01-11
En dressant un bilan des moyens et des méthodes du maintien de l’ordre, le Défenseur des droits formule plusieurs recommandations visant à apaiser la gestion du maintien de l’ordre en France, notamment en améliorant la formation des forces de l’ordre, en encadrant davantage l’usage des armes de force intermédiaire et en distinguant mieux les missions de police administrative de celles relevant de la police judiciaire.
Le Défenseur des droits recommande ainsi :
- de renforcer la formation initiale et continue des forces chargées de l’ordre public ;
- de retirer les lanceurs de balles de défense de la dotation des forces chargées de l’ordre public ;
- de réaliser, sous son égide, une étude pluridisciplinaire sur l’usage des armes de force intermédiaire ;
- d’encadrer strictement les contrôles d’identité, les fouilles et les filtrages, afin que ces mesures soient, dans le cadre des manifestations, justifiés et réalisés dans le respect des libertés individuelles et dans des conditions conformes aux règles déontologiques ;
- que la technique de l’encagement, mesure privative de liberté ne reposant sur aucune base légale, soit strictement définie par un cadre d’emploi ; dans la mesure où elle serait jugée nécessaire face à certains types de manifestants.
- de recentrer le maintien de l’ordre sur la mission de police administrative de prévention et d’encadrement de l’exercice de la liberté de manifester, dans une approche d’apaisement et de protection des libertés individuelles ;
- de renforcer la communication et le dialogue dans la gestion de l’ordre public, avant et pendant le déroulement des manifestations, afin notamment de rendre plus compréhensible l’action des forces de sécurité ;
- de conduire une étude sur la mise en œuvre en France de la doctrine dite de la "désescalade".
Défenseur des droits - Le rapport - 2018-01-11
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