À travers un questionnement de la notion de "résilience" basé sur la problématique de la pollution des sols sur des territoires touchés par des désindustrialisations importantes, cette recherche, nommée EMIR (Élision mais inexorabilité du risque : quelle résilience face à la pollution des sols dans les territoires industriels ?), poursuivait les objectifs principaux suivants :
- mieux comprendre le rapport qu’entretiennent les sociétés locales touchées par la désindustrialisation avec leurs sols et leurs pollutions ;
- mieux comprendre la complexité des héritages industriels et la part de l’action publique dans la gestion de ceux-ci ;
- développer une approche permettant de rendre compte des tentatives et des capacités d’adaptation "fines" au cours du (long) processus de désindustrialisation ;
- penser la résilience à partir de la réalité des territoires et des habitants "déjà-là", et non des habitants ou entreprises que l’on souhaiterait attirer sur place.
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En définitive, à l’issue de cette recherche, il apparaît que les friches industrielles et leurs sols représentent à la fois un enjeu et un défi pour les territoires concernés. Un enjeu, car ces espaces désindustrialisés sont une mémoire de ces territoires qui ne peut être effacée. Un défi, car malgré les difficultés techniques, économiques, voire politiques, ces mêmes territoires se doivent de convertir cet héritage industriel et leurs legs négatifs en nouveaux facteurs de développement.
CEREMA - 2018-03-20
- mieux comprendre le rapport qu’entretiennent les sociétés locales touchées par la désindustrialisation avec leurs sols et leurs pollutions ;
- mieux comprendre la complexité des héritages industriels et la part de l’action publique dans la gestion de ceux-ci ;
- développer une approche permettant de rendre compte des tentatives et des capacités d’adaptation "fines" au cours du (long) processus de désindustrialisation ;
- penser la résilience à partir de la réalité des territoires et des habitants "déjà-là", et non des habitants ou entreprises que l’on souhaiterait attirer sur place.
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En définitive, à l’issue de cette recherche, il apparaît que les friches industrielles et leurs sols représentent à la fois un enjeu et un défi pour les territoires concernés. Un enjeu, car ces espaces désindustrialisés sont une mémoire de ces territoires qui ne peut être effacée. Un défi, car malgré les difficultés techniques, économiques, voire politiques, ces mêmes territoires se doivent de convertir cet héritage industriel et leurs legs négatifs en nouveaux facteurs de développement.
CEREMA - 2018-03-20