
Force est de constater, sans réelle surprise, que 2021 s’inscrit en grande partie dans la lignée de 2020 avec les conséquences fortes de la Covid-19 sur le transport public de voyageurs engendrant des chutes brutales et prononcées des volumes de trafic des différents modes de transport.
Les mesures visant à lutter contre la propagation de l’épidémie (exemple : limitation des déplacements dits « non essentiels », couvre-feu, obligation de télétravail pour ceux qui le pouvaient…) ont en effet continué d’engendrer des chutes brutales et prononcées de la fréquentation des transports, notamment ferroviaires de voyageurs, particulièrement dans les semaines ayant suivi les mesures du 19 mars 2021.
Cette crise n’a évidemment pas épargné non plus le transport aérien, lignes intérieures comme internationales, pour lesquelles la reprise du trafic n’a longtemps été que partielle.
Ainsi, sur l’année 2021, le trafic aérien au départ ou à destination de la France a chuté de 61 % et le trafic ferroviaire a subi une chute de près de 22 % par rapport au niveau de l’année 2019.
Cette année qui reste très particulière a donc été vécue au rythme des confinements (entraînant des vagues d’annulations et de retards), des plans de transport adapté et des mesures sanitaires.
A cette crise sanitaire s’ajoutent différents mouvements sociaux (notamment contre le projet de réforme des retraites) et des événements climatiques.
Globalement, 2021 voit le transport aérien et le transport ferroviaire connaître des évolutions inversées. En effet, du point de vue de la ponctualité, la situation du transport aérien se dégrade quand celle du transport ferroviaire s’améliore.
Les chiffres dans le secteur ferroviaire
Liaisons TGV :Le taux d’annulation enregistre une baisse notable de 5,2 % à 4,4 %. Le taux de retard connaît là aussi une baisse de 12,4 % à 11,3 %.
Intercités : Le taux d’annulation est orienté sensiblement à la baisse de 2,6 % à 1,8 %. Le taux de retard connaît une forte baisse de 18,1 % à 14,1 %.
Transports régionaux (TER) : Le taux d’annulation enregistre une légère hausse de 2,1 % à 2,4 % alors que le taux de retard baisse de 7,4 % à 7,1 %, soit le meilleur résultat de ponctualité depuis 2013.
Le suivi réalisé par l’AQST met en avant de fortes disparités géographiques entre la région Bretagne qui connaît 1,1 % d’annulation (le meilleur taux) contre 4,1 % pour la région Hauts-de- France (le moins bon taux). Pour cette dernière région, les annulations des services TER en 2021 s’expliquent en partie par plusieurs mouvements sociaux.
Dans les retards, la meilleure performance est atteinte là encore par la région Bretagne avec 4,2 % contre 9,8 % pour la région des Hauts-de-France. Outre les nombreux retards liés aux grèves, la ponctualité des TER de cette région s’est dégradée en février en répercussion des dégradations d’infrastructures engendrées par la tempête Aurore en octobre, puis en novembre du fait de nombreux bagages oubliés et de plusieurs collisions avec des animaux sauvages au cours de ce mois.
RER et Transilien : La ponctualité voyageurs de l’ensemble des lignes de RER s’est améliorée en 2021, dans un contexte de baisse de la fréquentation liée à la crise sanitaire, et de légère réduction de l’offre en conséquence. Chacune des lignes (sauf la ligne RER B) établit (ou retrouve) pendant cette période son meilleur résultat de ponctualité depuis 2014, même si la comparaison annuelle n’est pas pertinente du fait du caractère exceptionnel de la période, causé par la crise sanitaire. Les lignes RER A, C et E atteignent en 2021 l’objectif moyen fixé dans les nouveaux contrats liant les opérateurs à Île-de-France-Mobilités.
AQST >> Bilan 2021
Les mesures visant à lutter contre la propagation de l’épidémie (exemple : limitation des déplacements dits « non essentiels », couvre-feu, obligation de télétravail pour ceux qui le pouvaient…) ont en effet continué d’engendrer des chutes brutales et prononcées de la fréquentation des transports, notamment ferroviaires de voyageurs, particulièrement dans les semaines ayant suivi les mesures du 19 mars 2021.
Cette crise n’a évidemment pas épargné non plus le transport aérien, lignes intérieures comme internationales, pour lesquelles la reprise du trafic n’a longtemps été que partielle.
Ainsi, sur l’année 2021, le trafic aérien au départ ou à destination de la France a chuté de 61 % et le trafic ferroviaire a subi une chute de près de 22 % par rapport au niveau de l’année 2019.
Cette année qui reste très particulière a donc été vécue au rythme des confinements (entraînant des vagues d’annulations et de retards), des plans de transport adapté et des mesures sanitaires.
A cette crise sanitaire s’ajoutent différents mouvements sociaux (notamment contre le projet de réforme des retraites) et des événements climatiques.
Globalement, 2021 voit le transport aérien et le transport ferroviaire connaître des évolutions inversées. En effet, du point de vue de la ponctualité, la situation du transport aérien se dégrade quand celle du transport ferroviaire s’améliore.
Les chiffres dans le secteur ferroviaire
Liaisons TGV :Le taux d’annulation enregistre une baisse notable de 5,2 % à 4,4 %. Le taux de retard connaît là aussi une baisse de 12,4 % à 11,3 %.
Intercités : Le taux d’annulation est orienté sensiblement à la baisse de 2,6 % à 1,8 %. Le taux de retard connaît une forte baisse de 18,1 % à 14,1 %.
Transports régionaux (TER) : Le taux d’annulation enregistre une légère hausse de 2,1 % à 2,4 % alors que le taux de retard baisse de 7,4 % à 7,1 %, soit le meilleur résultat de ponctualité depuis 2013.
Le suivi réalisé par l’AQST met en avant de fortes disparités géographiques entre la région Bretagne qui connaît 1,1 % d’annulation (le meilleur taux) contre 4,1 % pour la région Hauts-de- France (le moins bon taux). Pour cette dernière région, les annulations des services TER en 2021 s’expliquent en partie par plusieurs mouvements sociaux.
Dans les retards, la meilleure performance est atteinte là encore par la région Bretagne avec 4,2 % contre 9,8 % pour la région des Hauts-de-France. Outre les nombreux retards liés aux grèves, la ponctualité des TER de cette région s’est dégradée en février en répercussion des dégradations d’infrastructures engendrées par la tempête Aurore en octobre, puis en novembre du fait de nombreux bagages oubliés et de plusieurs collisions avec des animaux sauvages au cours de ce mois.
RER et Transilien : La ponctualité voyageurs de l’ensemble des lignes de RER s’est améliorée en 2021, dans un contexte de baisse de la fréquentation liée à la crise sanitaire, et de légère réduction de l’offre en conséquence. Chacune des lignes (sauf la ligne RER B) établit (ou retrouve) pendant cette période son meilleur résultat de ponctualité depuis 2014, même si la comparaison annuelle n’est pas pertinente du fait du caractère exceptionnel de la période, causé par la crise sanitaire. Les lignes RER A, C et E atteignent en 2021 l’objectif moyen fixé dans les nouveaux contrats liant les opérateurs à Île-de-France-Mobilités.
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