Santé - Hygiène et salubrité publique

Doc - Santé - Le « proto », des cas d’intoxication toujours en augmentation

Article ID.CiTé du 18/04/2025



Depuis 2020, les signalements d’intoxications liées à l’usage détourné du protoxyde d’azote, ou « proto », sont en hausse continue. Ce gaz dit « hilarant » peut entraîner une dépendance ainsi que des complications sévères, parfois irréversibles, sur le système nerveux et le système cardiovasculaire (cœur et vaisseaux) en cas de prises répétées et/ou en grande quantité.

Le protoxyde d’azote est majoritairement consommé par des adolescents et des jeunes adultes : d’après les données du Baromètre de Santé publique France, en 2022 
14 % des 18-24 ans l’avaient déjà expérimenté et plus de 3 % déclaraient en avoir consommé au cours de l’année . Ces jeunes usagers n’ont pas tous connaissance de ses dangers. Face à cet enjeu de santé publique, l’ANSM, l’Anses et Santé publique France rappellent les mesures de prévention et de prise en charge des dommages associés à la consommation de protoxyde d’azote.

Entre 2019 et 2020, l’Anses avait mis en évidence 
une augmentation inquiétante des intoxications en lien avec la consommation détournée de cartouches de protoxyde d’azote chez les jeunes . Ces données avaient contribué à la loi de 2021  sur la prévention des usages dangereux du protoxyde l’azote.

Au sommaire
Protoxyde d'azote : chiffres clés 2023
Risques pour la santé
Vitamine B12 comme « antidote » au protoxyde d’azote, une fausse bonne idée
Que faire en cas d’intoxication au protoxyde d’azote ?
Que faire en cas de dépendance ?

Santé Publique France - 
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