
Alors que les évolutions des comportements des usagers et les effets économiques de la crise sanitaire sont encore difficiles à mesurer, la formulation de perspectives d’évolution des transports collectifs en Île-de-France se heurte à de nombreuses incertitudes. Les choix effectués par les autorités et les opérateurs, notamment pour accompagner, voire encourager ces nouveaux comportements, seront décisifs. Quoi qu’il en soit, la crise renforce les interrogations sur la soutenabilité du financement des transports en commun franciliens.
Cette dernière ne pourra être confortée que si les acteurs assument la responsabilité de mobiliser la palette d’outils qui sont à leur disposition. L’enquête a montré que le financement des transports collectifs en Île-de-France pourrait être assuré sans intervention pérenne de l’État. Pour ce faire, eu égard à l’offre supplémentaire et plus qualitative qui va être proposée aux usagers, IDFM dispose d'un levier principal, celui des tarifs.
Parallèlement, les collectivités territoriales membres d’IDFM, dont les territoires vont être valorisés par l’extension et la modernisation des réseaux, pourraient consentir un effort financier supplémentaire. Concomitamment, même si la marge de manœuvre est limitée, IDFM pourrait lisser certains de sesinvestissements, ce qui serait facilité par les retards inhérents à la crise.
Cependant, rétablir un financement exclusivement régional de l’exploitation des transports collectifs en Île-de-France, démarche cohérente puisqu’il s’agit d’une compétence décentralisée, ne dispense pas de rechercher des outils et des ressources complémentaires pour conforter le système à moyen et long terme sans solliciter les entreprises déjà fortement contributrices.
La crise offre à cet égard l’occasion d’effectuer des choix stratégiques, guidés par des objectifs économiques mais aussi environnementaux et sociaux.
Trois pistes de travail doivent être privilégiées.
Tout d’abord, la fréquentation pourrait être accrue grâce à l’amplification des mesures favorisant les déplacements en transports collectifs en dissuadant l’utilisation de la voiture.
Ensuite, IDFM pourrait bénéficier de nouvelles ressources moyennant,
- d’une part, la captation d’une partie de la valorisation foncière induite par la densification du réseau et,
- d’autre part, la participation des usagers des routes franciliennes au financement des transports collectifs de la région.
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Cette dernière ne pourra être confortée que si les acteurs assument la responsabilité de mobiliser la palette d’outils qui sont à leur disposition. L’enquête a montré que le financement des transports collectifs en Île-de-France pourrait être assuré sans intervention pérenne de l’État. Pour ce faire, eu égard à l’offre supplémentaire et plus qualitative qui va être proposée aux usagers, IDFM dispose d'un levier principal, celui des tarifs.
Parallèlement, les collectivités territoriales membres d’IDFM, dont les territoires vont être valorisés par l’extension et la modernisation des réseaux, pourraient consentir un effort financier supplémentaire. Concomitamment, même si la marge de manœuvre est limitée, IDFM pourrait lisser certains de sesinvestissements, ce qui serait facilité par les retards inhérents à la crise.
Cependant, rétablir un financement exclusivement régional de l’exploitation des transports collectifs en Île-de-France, démarche cohérente puisqu’il s’agit d’une compétence décentralisée, ne dispense pas de rechercher des outils et des ressources complémentaires pour conforter le système à moyen et long terme sans solliciter les entreprises déjà fortement contributrices.
La crise offre à cet égard l’occasion d’effectuer des choix stratégiques, guidés par des objectifs économiques mais aussi environnementaux et sociaux.
Trois pistes de travail doivent être privilégiées.
Tout d’abord, la fréquentation pourrait être accrue grâce à l’amplification des mesures favorisant les déplacements en transports collectifs en dissuadant l’utilisation de la voiture.
Ensuite, IDFM pourrait bénéficier de nouvelles ressources moyennant,
- d’une part, la captation d’une partie de la valorisation foncière induite par la densification du réseau et,
- d’autre part, la participation des usagers des routes franciliennes au financement des transports collectifs de la région.
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