
Cette étude cherche à répondre à plusieurs questions : où et dans quel type d’environnement de vie est-on le plus satisfait de vivre et de résider ? Y a-t-il des écarts entre les zones fortement urbanisées et les communes isolées ou entre les communes riches et les communes pauvres ? Ces écarts ont-ils évolué au cours de la décennie passée ? A un niveau plus fin, la richesse de la commune, son taux de chômage ou son taux d’immigrés ont-ils un impact sur le niveau de satisfaction des Français ?
Pour répondre à ces objectifs, nous analysons les déterminants de la satisfaction générale dans la vie et de la satisfaction relative à quatre autres dimensions particulières : le logement et son environnement, le travail, les loisirs et les relations sociales.
Les principaux déterminants de la satisfaction générale dans la vie sont les caractéristiques individuelles et familiales, au premier chef desquelles l’âge et le niveau de vie, mais aussi la composition du ménage et l’état de santé perçu.
La satisfaction varie aussi en fonction de la tranche d’aire d’attraction des villes: une fois tenu compte des caractéristiques individuelles des habitants, tous les territoires ou presque affichent un niveau supérieur à celui mesuré en Île-de-France (IdF) pour ce qui est de la satisfaction dans la vie en général, alors que le résultat est plus nuancé pour le logement et son environnement et que les variations sont moindres pour le travail, les loisirs et les relations sociales.
La satisfaction générale dans la vie dépend aussi des caractéristiques de la commune : sa richesse est associée à une élévation prononcée de la satisfaction de ses habitants, alors que les variations sont nettement moindres en fonction de son taux de chômage ou de la part de sa population issue de l’immigration directe.
En revanche, une élévation du taux de chômage ou d’immigrés au sein de la population de la commune diminue fortement la satisfaction de ses habitants chômeurs ou nés étrangers. Le niveau de vie n’a pas le même effet dans tous les types de territoires : si figurer parmi les ménages aisés procure la même satisfaction partout, ce n’est pas le cas du fait de figurer parmi les ménages modestes : paradoxalement, c’est à Paris que l’effet négatif d’un revenu modeste sur la satisfaction est le plus réduit.
Enfin, on note que les départements littoraux de la façade ouest présentent généralement un niveau de satisfaction supérieur aux autres.
Sur la période 2010-2019, le niveau moyen de satisfaction a connu deux phases de hausse : entre 2010 et 2012 d’une part, puis entre 2013 et 2019 de l’autre, séparées par une chute brutale de plus d’un demi point. Le niveau en début et en fin de période est quasiment identique. Cette évolution nationale est globalement vraie dans tous les types de territoires : aucun, du plus rural au plus urbanisé, n’a connu de baisse ou de hausse prononcée.
INSEE >> No 2022-01 du 09/02/2022
Pour répondre à ces objectifs, nous analysons les déterminants de la satisfaction générale dans la vie et de la satisfaction relative à quatre autres dimensions particulières : le logement et son environnement, le travail, les loisirs et les relations sociales.
Les principaux déterminants de la satisfaction générale dans la vie sont les caractéristiques individuelles et familiales, au premier chef desquelles l’âge et le niveau de vie, mais aussi la composition du ménage et l’état de santé perçu.
La satisfaction varie aussi en fonction de la tranche d’aire d’attraction des villes: une fois tenu compte des caractéristiques individuelles des habitants, tous les territoires ou presque affichent un niveau supérieur à celui mesuré en Île-de-France (IdF) pour ce qui est de la satisfaction dans la vie en général, alors que le résultat est plus nuancé pour le logement et son environnement et que les variations sont moindres pour le travail, les loisirs et les relations sociales.
La satisfaction générale dans la vie dépend aussi des caractéristiques de la commune : sa richesse est associée à une élévation prononcée de la satisfaction de ses habitants, alors que les variations sont nettement moindres en fonction de son taux de chômage ou de la part de sa population issue de l’immigration directe.
En revanche, une élévation du taux de chômage ou d’immigrés au sein de la population de la commune diminue fortement la satisfaction de ses habitants chômeurs ou nés étrangers. Le niveau de vie n’a pas le même effet dans tous les types de territoires : si figurer parmi les ménages aisés procure la même satisfaction partout, ce n’est pas le cas du fait de figurer parmi les ménages modestes : paradoxalement, c’est à Paris que l’effet négatif d’un revenu modeste sur la satisfaction est le plus réduit.
Enfin, on note que les départements littoraux de la façade ouest présentent généralement un niveau de satisfaction supérieur aux autres.
Sur la période 2010-2019, le niveau moyen de satisfaction a connu deux phases de hausse : entre 2010 et 2012 d’une part, puis entre 2013 et 2019 de l’autre, séparées par une chute brutale de plus d’un demi point. Le niveau en début et en fin de période est quasiment identique. Cette évolution nationale est globalement vraie dans tous les types de territoires : aucun, du plus rural au plus urbanisé, n’a connu de baisse ou de hausse prononcée.
INSEE >> No 2022-01 du 09/02/2022
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