
Le port du masque dans la communauté n’est pas facultatif ; se masquer pour protéger les autres est un geste altruiste dont l’efficacité collective est certaine quand tout le monde l’applique ; il rend chaque citoyen solidaire dans la réponse mondiale à la pandémie.
Si les masques alternatifs ont des performances légèrement inférieures à celles des masques chirurgicaux en termes de filtration et d’étanchéité, ils offrent généralement de meilleures qualités de confort et de "respirabilité".
Les indicateurs épidémiologiques actuels laissant prévoir une situation épidémique prolongée, il devient nécessaire d’intégrer le port du masque dans les gestes quotidiens en le rendant compréhensible, acceptable et routinier.
C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine rappelle que :
1- les masques en papier, jetables, dits "chirurgicaux", doivent être utilisés préférentiellement lors des activités de soins et de façon systématique pour les personnes malades ou en isolement ;
2- dans l’espace public, les masques en tissu, lavables, doivent être préférés aux masques jetables pour d’évidentes raisons économiques et écologiques :
- ils peuvent être lavés à la main ou en machine, avec un détergent, comme le linge de corps, la température de 60°C n’étant pas plus justifiée pour le lavage des masques que pour le lavage des mains ;
- ils doivent être changés lorsqu’ils deviennent humides et ne jamais être portés plus d’une journée ;
- ils sont réutilisables après chaque cycle de lavage - séchage tant que leurs qualités (maillage du tissu et intégrité des brides) ne sont pas altérées.
De plus, l’Académie de médecine recommande :
- que l’obligation du port du masque, systématiquement associée aux mesures de distanciation, soit instaurée dans tous les lieux publics, clos et ouverts, selon des règles faciles à comprendre, à appliquer et à contrôler ;
- qu’une information claire et simplifiée sur l’usage des masques soit largement diffusée.
Académie nationale de médecine - Communiqué complet - 2020-09-08
Si les masques alternatifs ont des performances légèrement inférieures à celles des masques chirurgicaux en termes de filtration et d’étanchéité, ils offrent généralement de meilleures qualités de confort et de "respirabilité".
Les indicateurs épidémiologiques actuels laissant prévoir une situation épidémique prolongée, il devient nécessaire d’intégrer le port du masque dans les gestes quotidiens en le rendant compréhensible, acceptable et routinier.
C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine rappelle que :
1- les masques en papier, jetables, dits "chirurgicaux", doivent être utilisés préférentiellement lors des activités de soins et de façon systématique pour les personnes malades ou en isolement ;
2- dans l’espace public, les masques en tissu, lavables, doivent être préférés aux masques jetables pour d’évidentes raisons économiques et écologiques :
- ils peuvent être lavés à la main ou en machine, avec un détergent, comme le linge de corps, la température de 60°C n’étant pas plus justifiée pour le lavage des masques que pour le lavage des mains ;
- ils doivent être changés lorsqu’ils deviennent humides et ne jamais être portés plus d’une journée ;
- ils sont réutilisables après chaque cycle de lavage - séchage tant que leurs qualités (maillage du tissu et intégrité des brides) ne sont pas altérées.
De plus, l’Académie de médecine recommande :
- que l’obligation du port du masque, systématiquement associée aux mesures de distanciation, soit instaurée dans tous les lieux publics, clos et ouverts, selon des règles faciles à comprendre, à appliquer et à contrôler ;
- qu’une information claire et simplifiée sur l’usage des masques soit largement diffusée.
Académie nationale de médecine - Communiqué complet - 2020-09-08