Education - Transports scolaires

Ecole - projet de loi "pour une école de la confiance" Les Maires Ruraux dénoncent une attaque contre la proximité et refusent la concentration scolaire.

Article ID.CiTé du 01/03/2019



Dossier législatif - Communiqué - Réaction >> Les Maires ruraux de France dénoncent le parti pris par l’Etat et voté par la majorité de pénaliser les jeunes ruraux et leur famille en accentuant les mécanismes de concentration des écoles aux chefs-lieux de cantons. 

Ce démantèlement des structures est en total contradiction avec la notion de cohésion territoriale. Qui croire ? Les discours bienveillants ou les actes inspirés par une administration sans scrupule qui ressort les propositions du rapport Mauger. Le prétendu "nouveau monde" s’inspire des avis chloroformés de rapport datant de 1992, malgré les alternances politiques. Cela montre bien qu’il existe, dans le domaine de l’Education nationale comme dans d’autres domaines, une permanence de la main de l’Etat qui s’affranchit du politique et impose sournoisement ses choix et une faiblesse coupable des majorités davantage poreuses et dociles aux injonctions de l’Administration qu’à l’écoute des élus locaux et des habitants. 

Le "Projet de loi pour une école de la confiance", adopté à l’Assemblée, prévoit, en son article 6 quater la possibilité de créer des "Etablissements publics des savoirs fondamentaux" qui auraient vocation à regrouper des classes d’un collège et d’une ou plusieurs écoles situées dans "son secteur de recrutement". Aucune concertation 

Cette mesure ne figurait pas dans le Projet de loi initial. Funeste pratique pour éviter débat et concertation et preuve d’un mépris sans vergogne. 

L’amendement AC501 adopté en Commission des Affaires Culturelles et de l’Education s’est imposé sans aucune concertation préalable, aucun avis du Conseil d’Etat, ni d’aucune étude d’impact. L’absence de concertation est un acte de provocation dans une période où le sens des responsabilités appelle à ne pas mettre de l’huile sur le feu rural…

AMRF - Communiqué - 2019-02-28