L’AdCF publie en ce mois de septembre la 4ème note de sa nouvelle collection consacrée à l’analyse des économies locales. Les dynamiques de créations d’emplois sont analysées sur longue période à l’échelle des territoires des intercommunalités actuelles. Cette note propose une observation à la fois par strates d’intercommunalités mais aussi en fonction de leur profil économique (degré d’exposition à la concurrence, degré de concentration de l’emploi dans les établissements…).
Les performances en termes de création d’emplois s’avèrent difficiles à corréler à un effet de structure de leur tissu d’établissements. Que ces derniers soient constitués de petites ou de grosses unités, d’activités exposées ou non à la concurrence internationale… les variables structurelles jouent peu sur les tendances.
Des "effets-locaux" expliquent sans doute mieux les dynamiques des territoires. De même qu’un "effet-taille" du territoire.
Il s’avère que les agglomérations de plus de 100 000 habitants et les petites métropoles (moins de 500 000 habitants) ont connu les taux de création d’emplois les plus soutenus depuis 1975. Les métropoles de plus de 500 000 habitants ont connu une dynamique deux fois moindre entre 1975 et 2014. Leur "sur-performance" ne date que depuis la crise (+2%), dans un contexte où l’emploi a reculé partout sauf chez elles. Cette "sur-performance" n’est donc que relative et relève d’une plus forte "résilience" à la crise, dans un contexte de recul généralisé de l’emploi.
Le degré de concentration de l’emploi dans des établissements de taille importante, pas plus que le taux d’emplois exposés à la concurrence international, ne sont pas des variables explicatives des différences de dynamisme.
Diffusées d’abord sous format numérique, ces différentes notes seront imprimées et réunies dans une publication d’ensemble en fin d’année.
ADCF - Synthèse complète - 2019-09-19
Les performances en termes de création d’emplois s’avèrent difficiles à corréler à un effet de structure de leur tissu d’établissements. Que ces derniers soient constitués de petites ou de grosses unités, d’activités exposées ou non à la concurrence internationale… les variables structurelles jouent peu sur les tendances.
Des "effets-locaux" expliquent sans doute mieux les dynamiques des territoires. De même qu’un "effet-taille" du territoire.
Il s’avère que les agglomérations de plus de 100 000 habitants et les petites métropoles (moins de 500 000 habitants) ont connu les taux de création d’emplois les plus soutenus depuis 1975. Les métropoles de plus de 500 000 habitants ont connu une dynamique deux fois moindre entre 1975 et 2014. Leur "sur-performance" ne date que depuis la crise (+2%), dans un contexte où l’emploi a reculé partout sauf chez elles. Cette "sur-performance" n’est donc que relative et relève d’une plus forte "résilience" à la crise, dans un contexte de recul généralisé de l’emploi.
Le degré de concentration de l’emploi dans des établissements de taille importante, pas plus que le taux d’emplois exposés à la concurrence international, ne sont pas des variables explicatives des différences de dynamisme.
Diffusées d’abord sous format numérique, ces différentes notes seront imprimées et réunies dans une publication d’ensemble en fin d’année.
ADCF - Synthèse complète - 2019-09-19