
Les hautes eaux 2019 ont été enregistrées entre début février et début mai. Durant le mois de mai 2019, le début de la vidange se confirme sur l’ensemble des nappes, avec des niveaux généralement en baisse ou stables. Localement, les pluies conséquentes ont stoppé la vidange : de légères augmentations de niveaux ont été enregistrées avant que les tendances ne repartent à la baisse. Seule exception, la Corse a subi de fortes précipitations et ses nappes alluviales sont en hausse. A noter que certains secteurs n’ont pas enregistré de recharge pendant la période hivernale, notamment en Bourgogne-France-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes.
Les niveaux traduisent une recharge 2018-2019 peu abondante, du fait des précipitations faibles et parfois tardives durant l’automne et l’hiver. Les niveaux des nappes se situent généralement autour ou en-dessous des niveaux moyens des mois de mai. Les nappes des alluvions côtières de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Corse sont les seules à se retrouver au-dessus des moyennes de mai. Un nombre marqué de réservoirs affiche des niveaux peu satisfaisants, modérément bas à bas. Les nappes des alluvions du sud de l’Alsace, de Bourgogne, du Rhône amont ainsi que la nappe des calcaires du Berry présentent des niveaux peu favorables, parfois proches des minimas enregistrés pour un mois de mai.
Enfin, les niveaux sont globalement inférieurs à ceux de l’année précédente à cette même époque, où la situation générale était satisfaisante en sortie d’hiver.
Tendances d’évolution
L’évolution du niveau des nappes traduit le début de la période de vidange (baisse), les pluies s’infiltrant dans le sol étant normalement entièrement reprises par la végétation. Les hautes eaux 2019 ont été atteintes entre début février en Languedoc-Roussillon à début mai en Artois-Picardie. Certains secteurs n’ont toutefois pas enregistré de recharge pendant la période hivernale, notamment en Bourgogne-France-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes. Les nappes sont généralement en baisse à cette époque de l’année mais quelques tendances inhabituelles ont été enregistrées durant mai 2019.
Plusieurs secteurs présentent des situations moins favorables, avec des niveaux bas par rapport aux moyennes des mois de mai, on peut citer par exemple :
- Les nappes des alluvions et cailloutis de Bourgogne et des alluvions et des couloirs fluvioglaciaires du Rhône amont, qui ont eu une recharge très faible voire absente et qui débutent leur période de vidange avec des niveaux modérément bas à très bas. Certains ouvrages atteignent les minima connus pour un mois de mai.
- La nappe sud de la plaine d’Alsace, dont les niveaux, globalement stables ou en baisse, sont inférieurs aux moyennes de saison, de modérément bas à bas. La nappe du Sundgau oriental reste très bas, avec un niveau encore jamais atteint pour un mois de mai depuis 1955.
- La nappe des calcaires jurassiques du Berry, qui observe des tendances en baisse et des niveaux bas à très bas. La recharge sur ce secteur a été tardive et peu marquée mais les pluies de mai ont permis d’améliorer légèrement la situation.
En cas d’absence de pluies suffisantes engendrant une sécheresse des sols et une demande en eau accrue, la situation pourrait devenir rapidement peu satisfaisante sur ces secteurs. Des épisodes pluviométriques importants sont prévus début juin. Ils pourraient empêcher une dégradation de l’état des nappes.
BRGM - Analyse complète - 2019-06-18
Les niveaux traduisent une recharge 2018-2019 peu abondante, du fait des précipitations faibles et parfois tardives durant l’automne et l’hiver. Les niveaux des nappes se situent généralement autour ou en-dessous des niveaux moyens des mois de mai. Les nappes des alluvions côtières de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Corse sont les seules à se retrouver au-dessus des moyennes de mai. Un nombre marqué de réservoirs affiche des niveaux peu satisfaisants, modérément bas à bas. Les nappes des alluvions du sud de l’Alsace, de Bourgogne, du Rhône amont ainsi que la nappe des calcaires du Berry présentent des niveaux peu favorables, parfois proches des minimas enregistrés pour un mois de mai.
Enfin, les niveaux sont globalement inférieurs à ceux de l’année précédente à cette même époque, où la situation générale était satisfaisante en sortie d’hiver.
Tendances d’évolution
L’évolution du niveau des nappes traduit le début de la période de vidange (baisse), les pluies s’infiltrant dans le sol étant normalement entièrement reprises par la végétation. Les hautes eaux 2019 ont été atteintes entre début février en Languedoc-Roussillon à début mai en Artois-Picardie. Certains secteurs n’ont toutefois pas enregistré de recharge pendant la période hivernale, notamment en Bourgogne-France-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes. Les nappes sont généralement en baisse à cette époque de l’année mais quelques tendances inhabituelles ont été enregistrées durant mai 2019.
Plusieurs secteurs présentent des situations moins favorables, avec des niveaux bas par rapport aux moyennes des mois de mai, on peut citer par exemple :
- Les nappes des alluvions et cailloutis de Bourgogne et des alluvions et des couloirs fluvioglaciaires du Rhône amont, qui ont eu une recharge très faible voire absente et qui débutent leur période de vidange avec des niveaux modérément bas à très bas. Certains ouvrages atteignent les minima connus pour un mois de mai.
- La nappe sud de la plaine d’Alsace, dont les niveaux, globalement stables ou en baisse, sont inférieurs aux moyennes de saison, de modérément bas à bas. La nappe du Sundgau oriental reste très bas, avec un niveau encore jamais atteint pour un mois de mai depuis 1955.
- La nappe des calcaires jurassiques du Berry, qui observe des tendances en baisse et des niveaux bas à très bas. La recharge sur ce secteur a été tardive et peu marquée mais les pluies de mai ont permis d’améliorer légèrement la situation.
En cas d’absence de pluies suffisantes engendrant une sécheresse des sols et une demande en eau accrue, la situation pourrait devenir rapidement peu satisfaisante sur ces secteurs. Des épisodes pluviométriques importants sont prévus début juin. Ils pourraient empêcher une dégradation de l’état des nappes.
BRGM - Analyse complète - 2019-06-18
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