En ce jour où aurait dû commencer, à la Porte de Versailles à Paris, le 103e congrès des maires de France, les dirigeants de l’AMF ont donné une conférence de presse pour souligner "la mobilisation" des maires dans les crises, mais aussi dénoncer une "recentralisation" qu’ils jugent alarmante.
François Baroin a rappelé que les maires ont été "au premier rang pour protéger les Français" depuis le début de la crise sanitaire, mais qu’ils ont toutes les raisons de s’inquiéter de "la dégradation de la situation financière des communes", liées aux dépenses nouvelles provoquées par la crise, aux pertes de recettes et aux "projets bloqués". Ils ont également souligné "l’iniquité" de certaines mesures prises par le gouvernement - notamment sur la fermeture des commerces - que l’AMF demande, aujourd’hui encore, de "corriger".
Pour le maire de Troyes, l’un des "points faibles" de cette séquence a été "le manque de territorialisation" des dispositifs décidés par l’État. "Il y a une demande très forte de décentralisation. Nous voulons un dialogue responsable avec l’État", a souligné le président de l’AMF, qui a rappelé que l’association avait été la première à dénoncer l’impact de certaines mesures telles que la réforme des APL, la hausse des taxes sur les carburants… "Il faut que l’État se concentre sur ses missions régaliennes. Nous, nous avons des propositions dans le domaine de la santé, du médico-social, du tourisme, du sport, de la culture."
Au sommaire
De profondes inquiétudes
"Le droit d’être exigeants"
AMF - Communiqué complet
François Baroin a rappelé que les maires ont été "au premier rang pour protéger les Français" depuis le début de la crise sanitaire, mais qu’ils ont toutes les raisons de s’inquiéter de "la dégradation de la situation financière des communes", liées aux dépenses nouvelles provoquées par la crise, aux pertes de recettes et aux "projets bloqués". Ils ont également souligné "l’iniquité" de certaines mesures prises par le gouvernement - notamment sur la fermeture des commerces - que l’AMF demande, aujourd’hui encore, de "corriger".
Pour le maire de Troyes, l’un des "points faibles" de cette séquence a été "le manque de territorialisation" des dispositifs décidés par l’État. "Il y a une demande très forte de décentralisation. Nous voulons un dialogue responsable avec l’État", a souligné le président de l’AMF, qui a rappelé que l’association avait été la première à dénoncer l’impact de certaines mesures telles que la réforme des APL, la hausse des taxes sur les carburants… "Il faut que l’État se concentre sur ses missions régaliennes. Nous, nous avons des propositions dans le domaine de la santé, du médico-social, du tourisme, du sport, de la culture."
Au sommaire
De profondes inquiétudes
"Le droit d’être exigeants"
AMF - Communiqué complet