
Dans des espaces périurbains où la mobilité automobile occupe une place centrale, à la fois plébiscités par les familles et marqués par un vieillissement de leur population, Catherine Didier-Fèvre et Lionel Rougé se sont intéressés aux tactiques déployées par les adolescents et les personnes âgées pour acquérir ou maintenir leur autonomie.
Les espaces périurbains sont plébiscités par les familles y réalisant leur "désir de vert" et d’une "maison à soi" (Urbain 2002). D’un point de vue statistique (Louargant et Roux 2010), ces espaces sont pourtant marqués par un vieillissement de la population même s’ils comptent encore plus de trois jeunes pour deux personnes âgées. Or, jeunes et aînés semblent souvent subir le fonctionnement de ces territoires, qui dépend fortement de la mobilité automobile : les uns à l’adolescence à l’heure d’une recherche d’autonomie vis-à-vis des parents et de l’élargissement de leur spatialité, les autres, quand le recours à l’automobile est compliqué et qu’il devient difficile de préserver son autonomie.
Depuis une dizaine d’années, de nombreux travaux (Dodier 2012 ; Poulot et Aragau 2014) soulignent une inflexion des comportements de mobilité, parallèlement à une affirmation des logiques d’ancrage des habitants qui s’appuient sur le logement, les réseaux sociaux et familiaux ainsi que les ressources locales.
Métropolitiques - Article complet - 2019- 07-05
Les espaces périurbains sont plébiscités par les familles y réalisant leur "désir de vert" et d’une "maison à soi" (Urbain 2002). D’un point de vue statistique (Louargant et Roux 2010), ces espaces sont pourtant marqués par un vieillissement de la population même s’ils comptent encore plus de trois jeunes pour deux personnes âgées. Or, jeunes et aînés semblent souvent subir le fonctionnement de ces territoires, qui dépend fortement de la mobilité automobile : les uns à l’adolescence à l’heure d’une recherche d’autonomie vis-à-vis des parents et de l’élargissement de leur spatialité, les autres, quand le recours à l’automobile est compliqué et qu’il devient difficile de préserver son autonomie.
Depuis une dizaine d’années, de nombreux travaux (Dodier 2012 ; Poulot et Aragau 2014) soulignent une inflexion des comportements de mobilité, parallèlement à une affirmation des logiques d’ancrage des habitants qui s’appuient sur le logement, les réseaux sociaux et familiaux ainsi que les ressources locales.
Métropolitiques - Article complet - 2019- 07-05
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