La hausse des coupures d'électricité ou de gaz pour impayés au premier semestre 2019 "est révélateur de la paupérisation d'une partie de notre société", a affirmé sur franceinfo mardi 8 octobre le médiateur national de l'Énergie, Jean Gaubert. Les données provisoires pour le 1er semestre 2019 font état d'une hausse de 18% en électricité et de 10% en gaz naturel par rapport au 1er semestre 2018.
Le médiateur national de l'Énergie préconise l'accélération forte des "programmes de rénovation énergétique", alors qu'il estime à 7 à 8 millions, le nombre de logements indignes, dits "passoires énergétiques" en France.
franceinfo : Pourquoi êtes-vous inquiet ?
Jean Gaubert : Nous avons eu connaissance des chiffres de coupures d'énergie, de gaz et d'électricité, du premier semestre 2019 et nous notons une hausse relativement sensible de ces coupures qui dénotent des difficultés pour nos concitoyens à assumer leur facture. Certes, l'hiver n'a pas été tellement plus froid, mais il a été plus humide et quand l'hiver est très humide, on consomme aussi beaucoup, et le printemps l'a été aussi. C’est peut-être une des raisons. Peut-être, y a-t-il aussi certains opérateurs qui tirent plus vite que leur ombre, avec une tentation un peu plus grande à couper plus rapidement. Ça montre en tout cas, et c'est ce qu'on dit depuis longtemps, que le coût de l'énergie est un facteur très compliqué pour nos concitoyens.
Au sommaire
- L'énergie est-elle devenue trop chère ?
- Quels recours ont ces familles qui n'arrivent pas à payer leurs factures de gaz et d'électricité et qui se voient couper leur énergie ?
France TV Info - Article complet - 2019-10-08
Le médiateur national de l'Énergie préconise l'accélération forte des "programmes de rénovation énergétique", alors qu'il estime à 7 à 8 millions, le nombre de logements indignes, dits "passoires énergétiques" en France.
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Jean Gaubert : Nous avons eu connaissance des chiffres de coupures d'énergie, de gaz et d'électricité, du premier semestre 2019 et nous notons une hausse relativement sensible de ces coupures qui dénotent des difficultés pour nos concitoyens à assumer leur facture. Certes, l'hiver n'a pas été tellement plus froid, mais il a été plus humide et quand l'hiver est très humide, on consomme aussi beaucoup, et le printemps l'a été aussi. C’est peut-être une des raisons. Peut-être, y a-t-il aussi certains opérateurs qui tirent plus vite que leur ombre, avec une tentation un peu plus grande à couper plus rapidement. Ça montre en tout cas, et c'est ce qu'on dit depuis longtemps, que le coût de l'énergie est un facteur très compliqué pour nos concitoyens.
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France TV Info - Article complet - 2019-10-08