Dans un climat économique et politique plus tendu en 2018, marqué par les incertitudes liées au Brexit, l’essoufflement de la croissance européenne, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine… et les perturbations de notre propre climat social depuis novembre 2018, le baromètre de l’attractivité de la France reste bien orienté.
En Europe, les investissements directs étrangers se sont repliés en 2018, fait rarissime depuis la création du Baromètre EY. Et dans ce contexte, la France fait mieux en 2018 qu’en 2017. Légèrement mieux. Elle ravit même à l’Allemagne la seconde place du podium et talonne le Royaume-Uni en nombre de projets.
Autre motif de satisfaction, l’Hexagone reste la première destination européenne pour les investissements internationaux dans l’industrie et devient son centre névralgique en matière d’innovation.
Tout va-t-il pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Ce baromètre étant un exercice résolument objectif, nous devons nous rendre à l’évidence : le tableau n’est pas parfait. On ne peut pas s’empêcher de penser que la France avait les moyens de faire mieux. En dépit du Brexit et bien que l’écart se resserre nettement, le Royaume-Uni accueille encore plus de nouvelles implantations internationales que la France. Notre pays souffre encore, aux yeux des dirigeants interrogés par EY en France et en Europe, d’un déficit de compétitivité par rapport à ses principaux concurrents, notamment dans le domaine fiscal, et ce en dépit des réformes menées par le gouvernement. En conséquence, la dégradation des perspectives d’implantation incite tout particulièrement à la mesure…
EY - Etude complète - 2019-06-04
En Europe, les investissements directs étrangers se sont repliés en 2018, fait rarissime depuis la création du Baromètre EY. Et dans ce contexte, la France fait mieux en 2018 qu’en 2017. Légèrement mieux. Elle ravit même à l’Allemagne la seconde place du podium et talonne le Royaume-Uni en nombre de projets.
Autre motif de satisfaction, l’Hexagone reste la première destination européenne pour les investissements internationaux dans l’industrie et devient son centre névralgique en matière d’innovation.
Tout va-t-il pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Ce baromètre étant un exercice résolument objectif, nous devons nous rendre à l’évidence : le tableau n’est pas parfait. On ne peut pas s’empêcher de penser que la France avait les moyens de faire mieux. En dépit du Brexit et bien que l’écart se resserre nettement, le Royaume-Uni accueille encore plus de nouvelles implantations internationales que la France. Notre pays souffre encore, aux yeux des dirigeants interrogés par EY en France et en Europe, d’un déficit de compétitivité par rapport à ses principaux concurrents, notamment dans le domaine fiscal, et ce en dépit des réformes menées par le gouvernement. En conséquence, la dégradation des perspectives d’implantation incite tout particulièrement à la mesure…
EY - Etude complète - 2019-06-04
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