En second lieu, (…) En ne vérifiant pas la valeur de l'imprimante précisée par le contrat et sa cohérence de cette valeur avec les loyers demandés, le lycée a été en partie à l'origine de l'erreur commise quant à la valeur des prestations prévues au contrat. Il ne peut donc faire valoir que cette erreur était excusable. Dans ces conditions et alors même que le déséquilibre des prestations est important, le lycée, qui ne démontre pas avoir été victime de manoeuvres de nature à rendre son erreur indépendante de sa volonté, ne peut soutenir qu'il n'a pas donné son consentement au contrat et que celui-ci doit être écarté pour régler le litige qui l'oppose à la société GL.
A noter >> II est loisible au juge administratif, saisi de conclusions en ce sens, de modérer ou d'augmenter les pénalités résultant d'un contrat, par application des principes dont s'inspire l'article 1152 du code civil, si ces pénalités atteignent un montant manifestement excessif ou dérisoire eu égard au montant du marché…
CAA de NANCY N°16NC02112 - 2017-06-08
A noter >> II est loisible au juge administratif, saisi de conclusions en ce sens, de modérer ou d'augmenter les pénalités résultant d'un contrat, par application des principes dont s'inspire l'article 1152 du code civil, si ces pénalités atteignent un montant manifestement excessif ou dérisoire eu égard au montant du marché…
CAA de NANCY N°16NC02112 - 2017-06-08