Les faits étaient pourtant éloquents : 23 élèves et leur institutrice pris de maux de tête, de vomissements, nécessitant l’intervention de secours en ce 5 mai 2014, à l’école primaire bordée de toute part par des vignes.
Ce jour-là deux châteaux l’un en conventionnel, l’autre en bio, traitaient leurs vignes avec des produits phytosanitaires durant la matinée et encore en début d’après-midi. Les faits établis dans un rapport de la Draaf attestaient de traces bleues sur le grillage de l’école… Ce jour-là, la force du vent relevée à Mérignac était supérieure à 3 Beaufort, en théorie une force pour laquelle il est interdit de procéder à des traitements.
Toutefois dans son ordonnance selon nos confrères de Sud-Ouest, le juge d’instruction estime qu’un doute demeure car aucun relevé spécifique à cette commune n’existe, par ailleurs aucun élément objectif ne permet de faire le lien, les gendarmes n’ayant été avertis que plusieurs jours plus tard…
(…) Ce qui pourrait étonner, c’est que suite à cette affaire les pouvoirs publics et notamment la préfecture de Gironde avait pris toute une série de mesures à travers un arrêté préfectoral, notamment avec une distance minimale de 50 mètres vis-à-vis des écoles, avec l’implantation de dispositifs de protection notamment la plantation de haies et le recours par les viticulteurs à des matériels limitant la dispersion des produits…
France3 Régions/Jean-Pierre Stahl - 2017-09-07