
Les juges ont considéré ces termes comme péjoratifs mais non excessifs dans le cadre d’un débat public d'intérêt général, lié à une campagne électorale.
Le caractère habituel des critiques envers le parti politique de M. [D] dans ce contexte renforce la protection de la liberté d'expression.
Sur les termes « patron-voyou harceleur » :
La Cour reconnaît que ces propos peuvent être perçus comme outrageants, mais conclut qu'ils traduisent une critique politique dans un débat d'intérêt général.
Ces expressions ne comportent pas d’imputation précise pouvant caractériser une diffamation.
Principes appliqués :
La liberté d'expression bénéficie d'une interprétation élargie dans le cadre de débats politiques et électoraux.
Les propos critiquent un comportement public (gestion municipale) et ne dépassent pas les limites admissibles.
Cour de cassation n° 23-83.666 - 2024-09-10
Dans la même rubrique
-
Parl. - Réformer le mode d'élection des membres du conseil de Paris et des conseils municipaux de Lyon et Marseille
-
Parl. - Statut de l'élu : contre l'avis du gouvernement, les députés maintiennent le principe de l'acquisition de trimestres de retraite pour les élus
-
Parl. - Réforme du mode d'élection des membres du conseil de Paris et des conseils municipaux de Lyon et Marseille (PPL adoptée avec modifications)
-
Actu - Comment passer d’un mandat à un autre ? Quelques pistes pour l’administration
-
Juris - Le contrôle judiciaire d’un maire ne peut pas totalement entraver l’exercice de son mandat