Sécurité locale - Police municipale

L’insécurité ne progresse pas, mais la société y est plus sensible

Article ID.CiTé du 23/10/2020



Les crimes et délits enregistrés par les services de police et de gendarmerie ont fortement progressé entre les années 1960 et le début des années 1980, puis ont suivi des mouvements d’oscillation pour diminuer au début des années 2000.

Au cours des trente dernières années, le taux de crimes et délits a varié autour de 60 pour 1 000 habitants. Ce chiffre global, longtemps utilisé dans le débat public, pose un problème car il rassemble des faits très différents : des homicides à la falsification de documents d’identité en passant par des cambriolages.

Sur longue période, aucun élément en fait apparaître une montée de l’insécurité.
La progression des années 1960 et 1970 est essentiellement due aux vols : on entre alors dans la société de consommation. Les données plus récentes font apparaître une diminution des atteintes aux biens, mais une progression récente des coupes et blessures.

Au sommaire
- Les violences contre les personnes
- Les atteintes aux biens
- Le sentiment global d’insécurité

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