
La France se caractérise par une biodiversité forestière riche et variée, mais marquée par l’omniprésence des interventions humaines. Quelle différence y a-t-il entre forêts exploitées et forêts non exploitées en termes de biodiversité ? C’est ce que le projet GNB, lancé en 2008 par Irstea, l’ONF et les Réserves Naturelles de France, avec le soutien du ministère chargé de l’Environnement, cherche à comprendre.
En France, les forêts hébergent une biodiversité particulièrement variée par rapport à leurs voisines européennes.
Elles sont cependant marquées par des interventions humaines intenses : coupes de bois, reboisement... Moins de 1% de ces forêts bénéficie du statut de réserve intégrale, et est ainsi protégée de ces interventions ; les gestionnaires ne peuvent y intervenir. Ces réserves ont été instaurées pour répondre à des considérations esthétiques et éthiques et à une demande croissante de conservation et de restauration des écosystèmes. Mais surtout, elles donnent la possibilité d’observer et de comprendre comment fonctionnent les écosystèmes forestiers en dehors de toute intervention humaine, et ainsi d’éclairer les stratégies et politiques de conservation et de gestion.
Le projet GNB - Gestion forestière, Naturalité et Biodiversité - coordonné par Irstea, mené en partenariat avec l’Office National des Forêts (ONF), les Réserves Nationales de France et l’lNRA et financé par l’ONF et le Ministère de la Transition écologique - a pour objectif de mieux comprendre la réponse de la biodiversité à l’arrêt de l’exploitation forestière. "Le projet GNB a la particularité et l’avantage de s’étaler sur de nombreuses réserves intégrales en France. Il représente une manière de tirer les enseignements du réseau de réserves mis en place par des générations de forestiers", explique Frédéric Gosselin, chercheur au centre Irstea de Nogent sur Vernisson (45) et coordinateur du projet.
Au sommaire
- Un cadre méthodologique novateur
- Un projet par et pour les gestionnaires
Irstea - Article complet - 2019-04-05
En France, les forêts hébergent une biodiversité particulièrement variée par rapport à leurs voisines européennes.
Elles sont cependant marquées par des interventions humaines intenses : coupes de bois, reboisement... Moins de 1% de ces forêts bénéficie du statut de réserve intégrale, et est ainsi protégée de ces interventions ; les gestionnaires ne peuvent y intervenir. Ces réserves ont été instaurées pour répondre à des considérations esthétiques et éthiques et à une demande croissante de conservation et de restauration des écosystèmes. Mais surtout, elles donnent la possibilité d’observer et de comprendre comment fonctionnent les écosystèmes forestiers en dehors de toute intervention humaine, et ainsi d’éclairer les stratégies et politiques de conservation et de gestion.
Le projet GNB - Gestion forestière, Naturalité et Biodiversité - coordonné par Irstea, mené en partenariat avec l’Office National des Forêts (ONF), les Réserves Nationales de France et l’lNRA et financé par l’ONF et le Ministère de la Transition écologique - a pour objectif de mieux comprendre la réponse de la biodiversité à l’arrêt de l’exploitation forestière. "Le projet GNB a la particularité et l’avantage de s’étaler sur de nombreuses réserves intégrales en France. Il représente une manière de tirer les enseignements du réseau de réserves mis en place par des générations de forestiers", explique Frédéric Gosselin, chercheur au centre Irstea de Nogent sur Vernisson (45) et coordinateur du projet.
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Irstea - Article complet - 2019-04-05
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