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Démocratie locale - Citoyenneté

La commune et les élus au cœur de la réponse au service des populations - Retour sur le Grand débat et l'intervention du Chef de l’État

(Article ID.CiTé/ID.Veille du 06/05/2019 )



La commune et les élus au cœur de la réponse au service des populations - Retour sur le Grand débat et l'intervention du Chef de l’État
L’intervention du Président de la République, suivie du séminaire du Gouvernement, indique clairement que le regard porté sur les maires et les communes a changé. Ne sous-estimons pas le sens des propos, forts et précis, adressés à la Nation et aux élus locaux, sur leur légitimité et le besoin de proximité enfin entendu. C’est sans aucun doute le fruit d’une séquence de terrain au cours de laquelle l’État a mesuré combien il était difficile, voire impossible, de se passer de l’élu communal ! 

La référence à la proximité, que les élus assurent chaque jour avec les fonctionnaires territoriaux, pour le meilleur service public envers nos administrés, atteste d’une prise de conscience nouvelle : aucune réponse ne peut désormais passer sans réaffirmer la reconnaissance du pays à leur égard. 

De nombreux sujets évoqués comme la santé, la mobilité, le logement, la culture, l’éducation, la transition écologique ou la démocratie, abondamment évoqués dans les cahiers de doléances et de propositions initiés par l’AMRF, puis dans les débats locaux, peuvent être améliorés par le biais de politiques municipales et collectives via une décentralisation effective. Encore faut-il qu’ils soient assortis de moyens financiers et juridiques, bâtis sur le principe de subsidiarité. Il convient d’entrer sans attendre dans les détails concrets et de dire à l’État où se trouve les solutions et comment y parvenir.

Car c’est à bien des égards insuffisant, et à d’autres très préoccupant, au regard de l’immensité des chantiers à ouvrir au plus vite : sur les réponses de la vie quotidienne des ruraux, sur les capacités d’agir des acteurs locaux, sur les normes, sur la funeste loi NOTRe qui reste aujourd’hui l’incarnation des fautes commises collectivement dans notre fonctionnement territorial. Tout comme les maires ruraux s’inquiètent du choix qui semble acté de réduire le nombre de parlementaires au mépris des territoires ruraux, ils s’étonnent de l’absence manifeste de volonté de corriger les effets de la loi NOTRe, en matière de compétences eau et assainissement par exemple, ou de rééquilibrer la politique d’aménagement du territoire.

AMRF - Communiqué complet- 2019-05-03

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