Le plan hiver 2018-2019 a été officiellement lancé le 1er novembre. Avec 14 000 places supplémentaires, il s’avère en termes de volume comparable à celui de l’année précédente, sachant que le gouvernement a pérennisé de surcroît 5000 places par rapport à l’an dernier, portant le nombre de lits disponibles toute l’année à 136 000.
Parmi les annonces faites à la presse par Julien Denormandie, ministre de la ville et du logement, citons également une meilleure répartition territoriale des places et une enveloppe de 5 millions d’euros pour renforcer les maraudes, en vue d’empêcher notamment les familles de dormir dans la rue.
Des mesures qui ne satisfont qu’à-demi les associations spécialisées. Si plusieurs d’entre elles, tel que le Samu Social, saluent la logique adoptée, en particulier pour les maraudes, toutes craignent une demande excédant encore l’offre disponible.
En cause également, la persistance d’une "gestion au thermomètre" au détriment de dispositifs permanents. Cité par le Monde, Florent Gueguen, directeur général de la Fédération des Acteurs de la Solidarité, regrette qu’il n’y ait "aucun engagement du ministre pour pérenniser des places et [que] la loi de finances ne [prévoie] pas les crédits pour le faire" et rapproche les moyens déployés de la baisse des crédits accordés aux centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), dont il estime le volume à 33 millions d’euros ces deux dernières années.
UNCCAS - Article complet - 2018-11-09
Parmi les annonces faites à la presse par Julien Denormandie, ministre de la ville et du logement, citons également une meilleure répartition territoriale des places et une enveloppe de 5 millions d’euros pour renforcer les maraudes, en vue d’empêcher notamment les familles de dormir dans la rue.
Des mesures qui ne satisfont qu’à-demi les associations spécialisées. Si plusieurs d’entre elles, tel que le Samu Social, saluent la logique adoptée, en particulier pour les maraudes, toutes craignent une demande excédant encore l’offre disponible.
En cause également, la persistance d’une "gestion au thermomètre" au détriment de dispositifs permanents. Cité par le Monde, Florent Gueguen, directeur général de la Fédération des Acteurs de la Solidarité, regrette qu’il n’y ait "aucun engagement du ministre pour pérenniser des places et [que] la loi de finances ne [prévoie] pas les crédits pour le faire" et rapproche les moyens déployés de la baisse des crédits accordés aux centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), dont il estime le volume à 33 millions d’euros ces deux dernières années.
UNCCAS - Article complet - 2018-11-09
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