Le confinement décrété pour contrer la propagation du virus a entraîné chez les employeurs publics et privés un boom du télétravail. La Covid-19 a fait davantage progresser le télétravail en une nuit qu’en cinq ans.
Le télétravail n’est pas sans effets
Parmi les effets de cette nouvelle façon de travailler, il y a la désertion des centres-villes qui cause de sérieux problèmes financiers à l’activité commerciale. Avec seulement 10% à 15% des travailleurs de retour au bureau, Montréal appelle désespérément ceux-ci à revenir en ville, une démarche qu’endosse le gouvernement (malgré les risques de propagation communautaire du virus).
La société est en perpétuel changement. Certaines évolutions sont plus rapides que d’autres. Elles créent des chocs, obligent à des ajustements et entraînent des résistances.
Le télétravail est en voie de révolutionner les modes et les organisations du travail. Le mouvement est irréversible. Il s’agit de bouleversements structurels. Les centres-villes devront se réinventer, les tours à bureaux trouveront d’autres usages à leurs espaces laissés vacants par la "migration" du travail.
À la désertion des centres-villes s’ajoute chez plusieurs le choix de vivre en dehors des grandes agglomérations urbaines. Pour les télétravailleurs il y a désormais moins l’impératif d’être collé sur son entreprise. Avec la perspective de poursuivre le télétravail sur une base à temps plein ou à temps partiel (formule hybride privilégiée par plusieurs employeurs et employés pour favoriser la socialisation, la coopération, la solidarité, la synergie d’équipe, la confiance, la participation au processus décisionnel) après la pandémie, le choix de vivre hors de la Cité prend de l’ampleur. Le travail à distance élargit le territoire de résidence des travailleurs.
Au sommaire
- Le télétravail s’installe dans la durée
- Le travail à distance : de la concentration à la dispersion
- Causes profondes de l’éclatement des lieux de travail
- Associer la relance des régions à la relance économique de l’après-Covid
Article complet - 2020-09-28
Le télétravail n’est pas sans effets
Parmi les effets de cette nouvelle façon de travailler, il y a la désertion des centres-villes qui cause de sérieux problèmes financiers à l’activité commerciale. Avec seulement 10% à 15% des travailleurs de retour au bureau, Montréal appelle désespérément ceux-ci à revenir en ville, une démarche qu’endosse le gouvernement (malgré les risques de propagation communautaire du virus).
La société est en perpétuel changement. Certaines évolutions sont plus rapides que d’autres. Elles créent des chocs, obligent à des ajustements et entraînent des résistances.
Le télétravail est en voie de révolutionner les modes et les organisations du travail. Le mouvement est irréversible. Il s’agit de bouleversements structurels. Les centres-villes devront se réinventer, les tours à bureaux trouveront d’autres usages à leurs espaces laissés vacants par la "migration" du travail.
À la désertion des centres-villes s’ajoute chez plusieurs le choix de vivre en dehors des grandes agglomérations urbaines. Pour les télétravailleurs il y a désormais moins l’impératif d’être collé sur son entreprise. Avec la perspective de poursuivre le télétravail sur une base à temps plein ou à temps partiel (formule hybride privilégiée par plusieurs employeurs et employés pour favoriser la socialisation, la coopération, la solidarité, la synergie d’équipe, la confiance, la participation au processus décisionnel) après la pandémie, le choix de vivre hors de la Cité prend de l’ampleur. Le travail à distance élargit le territoire de résidence des travailleurs.
Au sommaire
- Le télétravail s’installe dans la durée
- Le travail à distance : de la concentration à la dispersion
- Causes profondes de l’éclatement des lieux de travail
- Associer la relance des régions à la relance économique de l’après-Covid
Article complet - 2020-09-28