Actu - Revue de Presse - Le besoin de financement des collectivités locales françaises devrait rester contenu cette année en raison de la poursuite de leurs efforts de gestion et de meilleures perspectives côté recettes, une situation qui pourrait les inciter à accentuer la reprise de leurs investissements, estime Standard & Poor's.
Leur recours à l'emprunt a été limité à 16 milliards d'euros en 2016, soit moins que les 18 milliards anticipés par l'agence de notation, après 16,7 milliards en 2015. Il pourrait rester sous ce seuil de 18 milliards cette année comme l'an prochain, prédit-elle.
Elle fait valoir que l'ensemble des échelons territoriaux - régions, départements, communes et intercommunalités (bloc communal) - ont montré leur capacité à absorber la baisse des dotations de l'Etat depuis 2014.
Elles l'ont fait par une maîtrise de leurs dépenses de fonctionnement, dont la progression devrait être inférieure à 1,2% en 2017 comme en 2018, prédit S&P.
Dans le même temps, leurs recettes, portées notamment par les droits de mutation perçus sur les transactions immobilières, devraient repartir plus nettement cette année et ce d'autant plus que le gouvernement a accepté de diminuer de moitié la contribution du "bloc communal" au redressement des comptes publics.
Dès lors, les collectivités françaises devraient être en mesure de dégager un taux d'épargne brute (la différence entre leurs recettes et leurs dépenses rapportées au total des recettes) stabilisé autour de 12% à 13% après sa forte baisse depuis 2011, ce qui le placerait à un niveau qui reste favorable en comparaison internationale, souligne S&P.
Les Echos - 2017-02-20
Leur recours à l'emprunt a été limité à 16 milliards d'euros en 2016, soit moins que les 18 milliards anticipés par l'agence de notation, après 16,7 milliards en 2015. Il pourrait rester sous ce seuil de 18 milliards cette année comme l'an prochain, prédit-elle.
Elle fait valoir que l'ensemble des échelons territoriaux - régions, départements, communes et intercommunalités (bloc communal) - ont montré leur capacité à absorber la baisse des dotations de l'Etat depuis 2014.
Elles l'ont fait par une maîtrise de leurs dépenses de fonctionnement, dont la progression devrait être inférieure à 1,2% en 2017 comme en 2018, prédit S&P.
Dans le même temps, leurs recettes, portées notamment par les droits de mutation perçus sur les transactions immobilières, devraient repartir plus nettement cette année et ce d'autant plus que le gouvernement a accepté de diminuer de moitié la contribution du "bloc communal" au redressement des comptes publics.
Dès lors, les collectivités françaises devraient être en mesure de dégager un taux d'épargne brute (la différence entre leurs recettes et leurs dépenses rapportées au total des recettes) stabilisé autour de 12% à 13% après sa forte baisse depuis 2011, ce qui le placerait à un niveau qui reste favorable en comparaison internationale, souligne S&P.
Les Echos - 2017-02-20