Selon ce sondage la majorité des Français craignent d’être à découvert à partir du 18 du mois. 42% reconnaissent qu’ils leur arrivent effectivement d’être à découvert sur leur compte bancaire, plus d’un français sur 10 sont à découvert tous les mois. Ces chiffres soulignent notamment le rôle des politiques locales de solidarité et le poids des aides facultatives délivrées par les CCAS. L’Unccas mène l’enquête.
En 2018, l’UNCCAS s’est tournée vers les CCAS et CIAS pour les interroger : 1055 CCAS et CIAS ont répondu à cette enquête, soit 27% des adhérents de l’Unccas, couvrant 29% de la population française.
L’enquête "Vivre" , porte à la fois sur le premier accueil que les CCAS et CIAS proposent pour orienter et accompagner les publics en difficulté et sur les "aides facultatives" qu’ils délivrent pour compléter l’offre des services publics de l’Etat et des départements. Parmi les publics en difficulté qui sollicitent "régulièrement" ou "très souvent" des aides en 2017, on retrouve, en fonction de leur situation sociale ou professionnelle : 70% de bénéficiaires de minima sociaux, 56% de demandeurs d’emploi indemnisés, 53% de femmes ou hommes au foyer,43% de retraités, 38% de personnes en emploi et 3% d’étudiants.
La politique d’aide extralégale des CCAS et CIAS est un puissant levier de proximité pour répondre aux besoins des plus démunis, afin de permettre à ces derniers d’accéder à leurs droits et de faire face aux dépenses de la vie courante : se nourrir, se loger, se déplacer, régler ses factures d’énergie.
- 72% des CCAS/CIAS délivrent des aides alimentaires,
- 60% des aides spécifiques pour l’énergie,
- 53% des aides pour subvenir aux frais municipaux (cantine, centres de loisirs),
- 49% des aides spécifiques pour le paiement des factures d’eau,
- 42% des aides spécifiques pour le logement.
Les aides facultatives sont à l’image de la diversité des territoires et des besoins sociaux qui s’y expriment. Elles soulignent l’indispensable souplesse et réactivité dont ont besoin les CCAS pour répondre à des situations individuelles souvent complexes. Subsidiaires, ces aides montrent aussi à quel point les dispositifs légaux, gérés dans des logiques de masse, ne sauraient couvrir à eux seuls l’ensemble des besoins de nos concitoyens.
L’impact des nombreuses aides facultatives des CCAS/CIAS sur le quotidien des personnes en difficulté alimentera la concertation nationale lancée par le gouvernement sur le futur revenu universel d’activité (RUA), un dispositif censé se substituer à plusieurs prestations sociales. L’UNCCAS est d’ores et déjà associée aux travaux.
UNCCAS - Etude complète - 2019-06-27
En 2018, l’UNCCAS s’est tournée vers les CCAS et CIAS pour les interroger : 1055 CCAS et CIAS ont répondu à cette enquête, soit 27% des adhérents de l’Unccas, couvrant 29% de la population française.
L’enquête "Vivre" , porte à la fois sur le premier accueil que les CCAS et CIAS proposent pour orienter et accompagner les publics en difficulté et sur les "aides facultatives" qu’ils délivrent pour compléter l’offre des services publics de l’Etat et des départements. Parmi les publics en difficulté qui sollicitent "régulièrement" ou "très souvent" des aides en 2017, on retrouve, en fonction de leur situation sociale ou professionnelle : 70% de bénéficiaires de minima sociaux, 56% de demandeurs d’emploi indemnisés, 53% de femmes ou hommes au foyer,43% de retraités, 38% de personnes en emploi et 3% d’étudiants.
La politique d’aide extralégale des CCAS et CIAS est un puissant levier de proximité pour répondre aux besoins des plus démunis, afin de permettre à ces derniers d’accéder à leurs droits et de faire face aux dépenses de la vie courante : se nourrir, se loger, se déplacer, régler ses factures d’énergie.
- 72% des CCAS/CIAS délivrent des aides alimentaires,
- 60% des aides spécifiques pour l’énergie,
- 53% des aides pour subvenir aux frais municipaux (cantine, centres de loisirs),
- 49% des aides spécifiques pour le paiement des factures d’eau,
- 42% des aides spécifiques pour le logement.
Les aides facultatives sont à l’image de la diversité des territoires et des besoins sociaux qui s’y expriment. Elles soulignent l’indispensable souplesse et réactivité dont ont besoin les CCAS pour répondre à des situations individuelles souvent complexes. Subsidiaires, ces aides montrent aussi à quel point les dispositifs légaux, gérés dans des logiques de masse, ne sauraient couvrir à eux seuls l’ensemble des besoins de nos concitoyens.
L’impact des nombreuses aides facultatives des CCAS/CIAS sur le quotidien des personnes en difficulté alimentera la concertation nationale lancée par le gouvernement sur le futur revenu universel d’activité (RUA), un dispositif censé se substituer à plusieurs prestations sociales. L’UNCCAS est d’ores et déjà associée aux travaux.
UNCCAS - Etude complète - 2019-06-27
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