Aux inégalités socio-spatiales viennent s’ajouter des disparités dans le déploiement des ressources de la part de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales.
Selon le lieu de résidence, l’orientation, l’offre de formation, et notamment l’offre de langues vivantes dans le secondaire, ne sont pas homogènes. Les conditions d’étude sont également très variables et, par exemple, les temps de transports sont particulièrement longs dans les académies de Reims, Dijon, Montpellier, Grenoble, Toulouse, Corse, Guyane et de la Réunion.
Les enseignants de moins de 30 ans et les non-titulaires sont plus nombreux dans les territoires défavorisés, la Seine-Saint-Denis cumulant à la fois le plus fort taux d’enseignants de moins de 35 ans (53,4%, contre 23,5% en moyenne) et la part la plus faible d’enseignants présents dans les établissements depuis plus de 5 ans (30,8%, contre 50,9% en moyenne).
Les inégalités se retrouvent dans la réussite aux examens. Les plus faibles taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) s’observent dans des cantons ruraux, dans des cantons urbains où la population est en difficulté économique et sociale, et dans les cantons d’outre-mer.
En métropole, les plus faibles taux de réussite au baccalauréat général s’observent "en milieu urbain francilien ou lyonnais paupérisé".
La taille des classes en collège varie de 11,3 à 28,8 élèves. Les classes les plus chargées se trouvent davantage dans les territoires qui sont sous influence des grandes métropoles.
Des financements variables selon les collectivités
Si l’État contribue à hauteur de 57,4% de la dépense intérieure d’éducation, les collectivités contribuent à hauteur de 23,7%, notamment les communes qui assument la moitié de la part des collectivités (soit 18 milliards d’euros).
L’étude montre que "la répartition des financements n’est pas identique entre les collectivités", que les départements et régions du grand Nord-Ouest, et ceux de Bourgogne et de Lorraine se démarquent par des dépenses d’investissement en deçà de la moyenne.
S’agissant de l’investissement dans les équipements numériques, les zones rurales ont davantage équipé leurs écoles et établissements en ordinateurs et tableaux blancs interactifs alors que les grandes agglomérations (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse) disposent de moins de 10 ordinateurs pour 100 élèves ainsi que les départements d’outre-mer (1 ordinateur pour 100 élèves à Mayotte).
CNESCO - Panorama - 2018-11-05
Selon le lieu de résidence, l’orientation, l’offre de formation, et notamment l’offre de langues vivantes dans le secondaire, ne sont pas homogènes. Les conditions d’étude sont également très variables et, par exemple, les temps de transports sont particulièrement longs dans les académies de Reims, Dijon, Montpellier, Grenoble, Toulouse, Corse, Guyane et de la Réunion.
Les enseignants de moins de 30 ans et les non-titulaires sont plus nombreux dans les territoires défavorisés, la Seine-Saint-Denis cumulant à la fois le plus fort taux d’enseignants de moins de 35 ans (53,4%, contre 23,5% en moyenne) et la part la plus faible d’enseignants présents dans les établissements depuis plus de 5 ans (30,8%, contre 50,9% en moyenne).
Les inégalités se retrouvent dans la réussite aux examens. Les plus faibles taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) s’observent dans des cantons ruraux, dans des cantons urbains où la population est en difficulté économique et sociale, et dans les cantons d’outre-mer.
En métropole, les plus faibles taux de réussite au baccalauréat général s’observent "en milieu urbain francilien ou lyonnais paupérisé".
La taille des classes en collège varie de 11,3 à 28,8 élèves. Les classes les plus chargées se trouvent davantage dans les territoires qui sont sous influence des grandes métropoles.
Des financements variables selon les collectivités
Si l’État contribue à hauteur de 57,4% de la dépense intérieure d’éducation, les collectivités contribuent à hauteur de 23,7%, notamment les communes qui assument la moitié de la part des collectivités (soit 18 milliards d’euros).
L’étude montre que "la répartition des financements n’est pas identique entre les collectivités", que les départements et régions du grand Nord-Ouest, et ceux de Bourgogne et de Lorraine se démarquent par des dépenses d’investissement en deçà de la moyenne.
S’agissant de l’investissement dans les équipements numériques, les zones rurales ont davantage équipé leurs écoles et établissements en ordinateurs et tableaux blancs interactifs alors que les grandes agglomérations (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse) disposent de moins de 10 ordinateurs pour 100 élèves ainsi que les départements d’outre-mer (1 ordinateur pour 100 élèves à Mayotte).
CNESCO - Panorama - 2018-11-05