
La surperformance des métropoles en termes de création d’emplois se vérifie-t-elle systématiquement ? Les territoires avoisinants en bénéficient-ils, par effet d’entraînement ? "Quartiers & Territoires" distingue le vrai du faux…
Tandis que la moyenne nationale de la croissance de l’emploi salarié était de 0,8 % entre 1999 et 2014, les métropoles ont connu, globalement, une croissance plus soutenue dans le même temps : 1,7 % à Bordeaux, 2 % à Nantes, 2,3 % à Montpellier, 2,4 % à Toulouse…
Pour autant, les zones d’emploi des métropoles, captent-elles toutes les créations d’emplois au détriment des autres territoires ? Faux ! L’attractivité des grandes aires urbaines est à nuancer…
Le décryptage
L’analyse porte sur 12 métropoles : Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Nice, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse.
C’est un fait, la crise économique a accentué la concentration des emplois au sein des métropoles. Elles sont donc considérées comme les "locomotives" des économies régionales. Pourtant, elles ne connaissent pas toutes une situation florissante sur le plan de la création d’emplois et ne constituent pas une catégorie homogène. Les métropoles ne partagent pas toutes les mêmes trajectoires ni le même dynamisme.
On peut distinguer :
- les métropoles qui connaissent une dynamique de l’emploi très favorable et semblent"entraîner" les territoires régionaux avoisinants : c’est le cas de Lyon, Nantes, Marseille et, dans une moindre mesure, de Bordeaux et Rennes ;
- les métropoles qui connaissent un développement de l’emploi en relatif isolat : leur dynamisme sur ce plan ne se retrouve pas dans les territoires avoisinants. Lille, Toulouse et Montpellier sont dans cette situation ;
- Grenoble et Strasbourg présentent, quant à elles, une dynamique de l’emploi inversée. La croissance est plus forte dans les territoires avoisinants qu’au sein de ces métropoles,
- Nice, Rouen et leurs territoires apparaissent à la peine sur le plan de l’emploi, avec une perte d’environ 0,5 % entre 2009 et 2014.
CGET - Analyse complète - 2019-01-22
Tandis que la moyenne nationale de la croissance de l’emploi salarié était de 0,8 % entre 1999 et 2014, les métropoles ont connu, globalement, une croissance plus soutenue dans le même temps : 1,7 % à Bordeaux, 2 % à Nantes, 2,3 % à Montpellier, 2,4 % à Toulouse…
Pour autant, les zones d’emploi des métropoles, captent-elles toutes les créations d’emplois au détriment des autres territoires ? Faux ! L’attractivité des grandes aires urbaines est à nuancer…
Le décryptage
L’analyse porte sur 12 métropoles : Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Nice, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse.
C’est un fait, la crise économique a accentué la concentration des emplois au sein des métropoles. Elles sont donc considérées comme les "locomotives" des économies régionales. Pourtant, elles ne connaissent pas toutes une situation florissante sur le plan de la création d’emplois et ne constituent pas une catégorie homogène. Les métropoles ne partagent pas toutes les mêmes trajectoires ni le même dynamisme.
On peut distinguer :
- les métropoles qui connaissent une dynamique de l’emploi très favorable et semblent"entraîner" les territoires régionaux avoisinants : c’est le cas de Lyon, Nantes, Marseille et, dans une moindre mesure, de Bordeaux et Rennes ;
- les métropoles qui connaissent un développement de l’emploi en relatif isolat : leur dynamisme sur ce plan ne se retrouve pas dans les territoires avoisinants. Lille, Toulouse et Montpellier sont dans cette situation ;
- Grenoble et Strasbourg présentent, quant à elles, une dynamique de l’emploi inversée. La croissance est plus forte dans les territoires avoisinants qu’au sein de ces métropoles,
- Nice, Rouen et leurs territoires apparaissent à la peine sur le plan de l’emploi, avec une perte d’environ 0,5 % entre 2009 et 2014.
CGET - Analyse complète - 2019-01-22
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