La Métropole du Grand Paris, engagée dans l’élaboration de son programme métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH), a souhaité y associer l’Institut d’aménagement et d’urbanisme Île-de-France pour inscrire sa démarche dans une vision régionale des enjeux croisés de l’habitat et de l’emploi. En effet, la capacité de chaque territoire à répondre à la diversité des besoins en logement de ses actifs est aujourd’hui au cœur des objectifs de la planification régionale. En dépendent la résilience du tissu économique des territoires ainsi que leur capacité à assurer le fonctionnement des équipements et services publics.
L’Île-de-France présente à cet égard une situation singulière, marquée par la concentration des emplois sur quelques pôles très attractifs, en contraste avec la répartition diffuse des logements dans l’espace régional. La Métropole du Grand Paris concentre 69 % des emplois tandis que 59 % des actifs franciliens y résident. Au sein de la métropole de fortes disparités de concentration de l’emploi (Paris, La Défense, notamment) génèrent des déséquilibres internes, parfois renforcés par la dissociation entre la nature des emplois et le profil des actifs résidents (Paris offre ainsi 2,4 emplois d’ouvriers pour 100 actifs de cette profession quand, à l’inverse, Plaine Commune offre plus de 3 emplois de cadres pour un actif résident).
Dans le même temps, sur fond de croissance du chômage, l’emploi devient plus flexible et modulable. Les contrats de travail temporaires, à temps partiel ou la pluriactivité tendent à se développer, les horaires à se décaler, contribuant ainsi à déconnecter peu à peu le lieu d’emploi et le lieu de résidence et à désynchroniser davantage les stratégies professionnelles et résidentielles des actifs.
Cette dissociation géographique des fonctions économiques et résidentielles entraîne des flux de mobilité massifs…
IAU IDF - 2018-10-12
L’Île-de-France présente à cet égard une situation singulière, marquée par la concentration des emplois sur quelques pôles très attractifs, en contraste avec la répartition diffuse des logements dans l’espace régional. La Métropole du Grand Paris concentre 69 % des emplois tandis que 59 % des actifs franciliens y résident. Au sein de la métropole de fortes disparités de concentration de l’emploi (Paris, La Défense, notamment) génèrent des déséquilibres internes, parfois renforcés par la dissociation entre la nature des emplois et le profil des actifs résidents (Paris offre ainsi 2,4 emplois d’ouvriers pour 100 actifs de cette profession quand, à l’inverse, Plaine Commune offre plus de 3 emplois de cadres pour un actif résident).
Dans le même temps, sur fond de croissance du chômage, l’emploi devient plus flexible et modulable. Les contrats de travail temporaires, à temps partiel ou la pluriactivité tendent à se développer, les horaires à se décaler, contribuant ainsi à déconnecter peu à peu le lieu d’emploi et le lieu de résidence et à désynchroniser davantage les stratégies professionnelles et résidentielles des actifs.
Cette dissociation géographique des fonctions économiques et résidentielles entraîne des flux de mobilité massifs…
IAU IDF - 2018-10-12