La presse quotidienne régionale et départementale (PQR) est lue chaque mois par 43 millions de lecteurs, soit les deux-tiers de la population.
Maillon essentiel de la vie locale et de la démocratie, la PQR a subi ces dernières années un triple choc :
- l’assèchement de ses ressources et de son lectorat par les plateformes numériques ;
- la pandémie qui a accéléré la tendance lourde de l’érosion des ventes ;
- enfin, dernièrement, la très forte hausse de ses coûts de production, notamment avec l’explosion du prix du papier.
La PQR, longtemps protégée par la fidélité de son lectorat, a plus tardé que d’autres types de presse à réaliser les investissements nécessaires à son développement, et se trouve donc plus spécifiquement fragilisée aujourd’hui.
La commission de la culture du Sénat a réalisé un large travail d’écoute auprès de toutes les parties prenantes pour mieux appréhender la réalité d’une presse très diverse et enracinée dans les spécificités de ses territoires.
Elle en conclut à la nécessité pour l’État d’accompagner le secteur dans sa mutation, sans pour autant se substituer aux éditeurs dans la redéfinition de leur modèle économique.
Quelques chiffres
43 millions de lecteurs par mois Soit 2/3 de la population
51 titres
5 700 journalistes Soit 1/3 des effectifs de la presse écrite
Sénat >> Synthèse du rapport
Maillon essentiel de la vie locale et de la démocratie, la PQR a subi ces dernières années un triple choc :
- l’assèchement de ses ressources et de son lectorat par les plateformes numériques ;
- la pandémie qui a accéléré la tendance lourde de l’érosion des ventes ;
- enfin, dernièrement, la très forte hausse de ses coûts de production, notamment avec l’explosion du prix du papier.
La PQR, longtemps protégée par la fidélité de son lectorat, a plus tardé que d’autres types de presse à réaliser les investissements nécessaires à son développement, et se trouve donc plus spécifiquement fragilisée aujourd’hui.
La commission de la culture du Sénat a réalisé un large travail d’écoute auprès de toutes les parties prenantes pour mieux appréhender la réalité d’une presse très diverse et enracinée dans les spécificités de ses territoires.
Elle en conclut à la nécessité pour l’État d’accompagner le secteur dans sa mutation, sans pour autant se substituer aux éditeurs dans la redéfinition de leur modèle économique.
Quelques chiffres
43 millions de lecteurs par mois Soit 2/3 de la population
51 titres
5 700 journalistes Soit 1/3 des effectifs de la presse écrite
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