Finances - Fiscalité

Parl. - Budget 2025 : le gouvernement assume des choix difficiles et récuse tout « matraquage fiscal ou cure d’austérité »

Article ID.CiTé du 11/10/2024



Les choses sérieuses commencent pour le gouvernement de Michel Barnier. Avec neuf jours de retard sur le calendrier légal, dus aux longues tractations politiques qui ont suivi les législatives, l’exécutif a présenté ce 10 octobre en Conseil des ministres le budget de l’État et celui de la Sécurité sociale pour 2025. Une longue séquence parlementaire de deux mois s’ouvre, d’abord dans une Assemblée nationale plus fragmentée que jamais.

Après deux années de dégradation d’un niveau inattendu des comptes publics, les deux textes financiers représentent 60 milliards d’euros d’effort budgétaire, afin de limiter le déficit à 5 % du PIB l’an prochain. « Ce sera difficile. Cela implique de bousculer nos pratiques et notre façon de dépenser l’argent public », a résumé ce jeudi le ministre de l’Économie, Antoine Armand.

L’ajustement proposé est 
inédit dans notre histoire récente  et ne constitue qu’une première étape pour ramener la trajectoire sous le minimum européen des 3 % à l’horizon 2029, et sortir de la procédure pour déficit excessif.

Sous la surveillance de ses créanciers, Bercy tient à tout prix à éviter un renchérissement du coût de notre dette, attendue à 3 300 milliards d’euros en 2024 (113 % du PIB). La réduction du déficit, « une nécessité pour protéger la signature de la France, et plus largement pour assurer notre stabilité économique », a insisté le ministre de l’Économie.

Le déficit qui devrait se creuser à 6,1 % en 2024, pourrait atteindre 7 % l’an prochain sans mesure de freinage, en tenant compte de l’évolution naturelle de la dépense, liée à l’inflation et au vieillissement de la population.

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FHF