
Le taux de pauvreté monétaire au seuil de 60 % du niveau de vie médian s’établit à 14,8 % de la population métropolitaine en 2018, ce qui représente 9,3 millions de personnes, soit un niveau relativement stable sur la dernière décennie et relativement maîtrisé puisqu’il s’établit à 3,7 points au-dessous de la moyenne de l’Union européenne.
La pauvreté monétaire constitue cependant une mesure quelque peu fruste de la pauvreté, qui reste avant tout une expérience douloureuse vécue à la première personne. En effet, cette approche centrée sur les ressources ne reflète pas pleinement les charges auxquelles les personnes font face, le «coût de la vie» et les privations qui en découlent, ni le sentiment d’insécurité sociale associé à cette situation.
Une approche plus fine du phénomène laisse ainsi entrevoir une paupérisation de la société française.
Tout d’abord, certains segments de la population sont particulièrement exposés au risque de pauvreté : les chômeurs, les familles monoparentales, les jeunes. Ensuite, une contrainte de plus en plus forte est exercée sur le budget des ménages les plus modestes, avec une tendance à l’augmentation des dépenses pré-engagées, notamment en matière de logement (cf. infra). Enfin, au plan plus subjectif, les sentiments de pauvreté et de déclassement gagnent du terrain : en 2019, 19 % des Français se percevaient ainsi comme pauvres, contre 13 % en 2017.
Les Sénatrices ont élaboré une liste de 49 propositions
Sénat >> Rapport d'information n° 830 du 15 septembre 2021
La synthèse
la précarité déborde encore une fois en 2021
Secours Populaire Français >> Baromètre Ipsos / SPF
Doc - Une personne sur cinq est en situation de pauvreté monétaire ou de privation matérielle et sociale (voir veille du 02/09/2021)
INSEE >> Etude complète
La pauvreté monétaire constitue cependant une mesure quelque peu fruste de la pauvreté, qui reste avant tout une expérience douloureuse vécue à la première personne. En effet, cette approche centrée sur les ressources ne reflète pas pleinement les charges auxquelles les personnes font face, le «coût de la vie» et les privations qui en découlent, ni le sentiment d’insécurité sociale associé à cette situation.
Une approche plus fine du phénomène laisse ainsi entrevoir une paupérisation de la société française.
Tout d’abord, certains segments de la population sont particulièrement exposés au risque de pauvreté : les chômeurs, les familles monoparentales, les jeunes. Ensuite, une contrainte de plus en plus forte est exercée sur le budget des ménages les plus modestes, avec une tendance à l’augmentation des dépenses pré-engagées, notamment en matière de logement (cf. infra). Enfin, au plan plus subjectif, les sentiments de pauvreté et de déclassement gagnent du terrain : en 2019, 19 % des Français se percevaient ainsi comme pauvres, contre 13 % en 2017.
Les Sénatrices ont élaboré une liste de 49 propositions
Sénat >> Rapport d'information n° 830 du 15 septembre 2021
La synthèse
la précarité déborde encore une fois en 2021
Secours Populaire Français >> Baromètre Ipsos / SPF
Doc - Une personne sur cinq est en situation de pauvreté monétaire ou de privation matérielle et sociale (voir veille du 02/09/2021)
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