Gouvernement

Parl. - Gouverner, n’est-ce pas aussi renoncer à certaines de ses idées ?

Article ID.CiTé du 18/07/2024



Au lendemain des élections législatives, la France connaît une situation inédite et incertaine  quant à la forme que pourra prendre le prochain gouvernement et à son espérance de vie. Aucune des trois grandes coalitions préélectorales n’a obtenu de majorité absolue à l’Assemblée nationale. La première force, le Nouveau Front populaire, ne dispose que de 180 sièges sur les 289 que nécessite une majorité absolue.

Dans la plupart des régimes parlementaires ou semi-présidentiels, cette situation n’aurait rien d’inhabituel et déboucherait sur une séquence démocratique classique : un représentant de la première force (en 
l’espèce, le NFP ) serait appelé par le chef de l’État à négocier avec les autres forces sur le programme de politiques publiques à mettre en œuvre et la distribution des positions ministérielles.

Si la première force s’avérait incapable de constituer un gouvernement de coalition et/ou d’obtenir le soutien d’une majorité de l’Assemblée nationale, la seconde force serait chargée de former un gouvernement, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé.

Sommaire

- L’indéboulonnable culture politique majoritaire
- Une lettre très critiquée
- Les coalitions en France
- Le spectre politique des compromis possibles
- Possibles points d’étape ?
- Réformer le système politique ?

The Conversation 
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