La présence et l’efficacité des services publics sur les territoires constitue un enjeu majeur pour nos concitoyens, qui craignent voire constatent et déplorent la disparition des antennes de proximité qui existaient par le passé, avec une conséquence : le développement de fortes inégalités d’accès.
Le déploiement du numérique et des téléprocédures auquel on assiste depuis deux décennies dans le secteur public permet de s’affranchir de certaines contraintes en élargissant les possibilités de trouver des renseignements ou encore réaliser des démarches administratives sans dépendre d’un guichet physique.
Mais ceci s’effectue au prix d’une réduction des contacts directs entre usagers et fournisseurs des services publics et d’une absence d’explication et de dialogue entre usagers et administration.
De nombreux acteurs interviennent sur les territoires
État, collectivités territoriales, opérateurs publics ou même privés chargés de missions extrêmement variées : aménagement urbain, mobilités, fourniture d’énergie ou d’eau, déchets, restauration scolaire…
Ils sont tous confrontés, dans un contexte de tension sur les moyens budgétaires disponibles, à la nécessité de gagner en efficacité et en efficience. L’intelligence artificielle (IA) constitue une nouvelle brique dans la numérisation des services publics.
Les progrès technologiques possibles en matière d’IA suscitent l’espoir d’améliorer les processus administratifs, d’abord par une meilleure connaissance du territoire et de ses habitants, ensuite par une prise de décision plus rapide en étant capables de prendre en compte une plus grande variété de paramètres, enfin par le renforcement du suivi des décisions et un meilleur contrôle des conditions d’exécution des tâches des acteurs locaux. Globalement, l’IA pourrait ainsi être un moyen de mieux répondre aux besoins des territoires.
Mais l’IA suscite aussi la crainte d’une aggravation des effets négatifs déjà constatés de la numérisation : déshumanisation, absence de souplesse d’interprétation, dessaisissement des décideurs locaux et en premier lieu les élus, au profit d’une approche purement technocratique, accroissement des inégalités territoriales.
Une dizaine de propositions sont mises en avant pour faire en sorte que l’utilisation de l’IA pour la gestion de nos territoires soit véritablement un atout dans les années qui viennent, et tienne la promesse ambitieuse d’une meilleure efficacité des services publics, au service de tous les territoires hexagonaux mais aussi d’outre-mer.
Sénat Rapport n° 342
La synthèse (PDF)
Le déploiement du numérique et des téléprocédures auquel on assiste depuis deux décennies dans le secteur public permet de s’affranchir de certaines contraintes en élargissant les possibilités de trouver des renseignements ou encore réaliser des démarches administratives sans dépendre d’un guichet physique.
Mais ceci s’effectue au prix d’une réduction des contacts directs entre usagers et fournisseurs des services publics et d’une absence d’explication et de dialogue entre usagers et administration.
De nombreux acteurs interviennent sur les territoires
État, collectivités territoriales, opérateurs publics ou même privés chargés de missions extrêmement variées : aménagement urbain, mobilités, fourniture d’énergie ou d’eau, déchets, restauration scolaire…
Ils sont tous confrontés, dans un contexte de tension sur les moyens budgétaires disponibles, à la nécessité de gagner en efficacité et en efficience. L’intelligence artificielle (IA) constitue une nouvelle brique dans la numérisation des services publics.
Les progrès technologiques possibles en matière d’IA suscitent l’espoir d’améliorer les processus administratifs, d’abord par une meilleure connaissance du territoire et de ses habitants, ensuite par une prise de décision plus rapide en étant capables de prendre en compte une plus grande variété de paramètres, enfin par le renforcement du suivi des décisions et un meilleur contrôle des conditions d’exécution des tâches des acteurs locaux. Globalement, l’IA pourrait ainsi être un moyen de mieux répondre aux besoins des territoires.
Mais l’IA suscite aussi la crainte d’une aggravation des effets négatifs déjà constatés de la numérisation : déshumanisation, absence de souplesse d’interprétation, dessaisissement des décideurs locaux et en premier lieu les élus, au profit d’une approche purement technocratique, accroissement des inégalités territoriales.
Une dizaine de propositions sont mises en avant pour faire en sorte que l’utilisation de l’IA pour la gestion de nos territoires soit véritablement un atout dans les années qui viennent, et tienne la promesse ambitieuse d’une meilleure efficacité des services publics, au service de tous les territoires hexagonaux mais aussi d’outre-mer.
Sénat Rapport n° 342
La synthèse (PDF)