
Habituée à une eau abondante et disponible pour une multitude d'usages, la France hexagonale doit désormais s'adapter à l'accélération des conséquences du changement climatique.
Pour éclairer un large débat qu'ils appellent de leurs voeux, les rapporteurs ont traité huit questions sur l'avenir de l'eau à l'horizon 2050 dans notre pays.
Comment évolueront les utilisations de l'eau ? Comment le cycle de l'eau va-t-il se modifier ? Comment gérer les conflits d'usage ? Comment améliorer la gouvernance de l'eau ? quelles sont les données nécessaires à une bonne gestion de la ressource ? Comment mieux mobiliser l'eau sur notre territoire ? Comment faire progresser la qualité de l'eau ? Quels sont les enjeux financiers de la politique de l'eau ?
Le rapport comporte huit recommandations à mettre en oeuvre dès aujourd'hui pour faire de l'eau un bien commun partagé, répondant aux attentes de la société dans un contexte de transition hydrique qui touche tous les territoires.
- Permettre la construction de nouvelles retenues d’eau, de préférence multi-usages, lorsque le service environnemental et économique rendu est positif.
- Prioriser les solutions fondées sur la nature dans la gestion du grand cycle de l’eau.
- Accélérer l’adaptation des pratiques agricoles aux nouvelles tensions hydriques.
- Augmenter les moyens financiers consacrés à l’eau, en particulier ceux des Agences de l’eau.
- Re-politiser les instances de gouvernance de l’eau.
- Encourager la recherche et l’innovation, par exemple dans la réutilisation des eaux usées traitées.
- Décentraliser davantage la décision publique sur l’eau et faire confiance aux échelons locaux.
- Développer une pédagogie de l’eau auprès du grand public
Sénat - Le rapport n° 142 (2022-2023) - 24 novembre 2022
La synthèse
Pour éclairer un large débat qu'ils appellent de leurs voeux, les rapporteurs ont traité huit questions sur l'avenir de l'eau à l'horizon 2050 dans notre pays.
Comment évolueront les utilisations de l'eau ? Comment le cycle de l'eau va-t-il se modifier ? Comment gérer les conflits d'usage ? Comment améliorer la gouvernance de l'eau ? quelles sont les données nécessaires à une bonne gestion de la ressource ? Comment mieux mobiliser l'eau sur notre territoire ? Comment faire progresser la qualité de l'eau ? Quels sont les enjeux financiers de la politique de l'eau ?
Le rapport comporte huit recommandations à mettre en oeuvre dès aujourd'hui pour faire de l'eau un bien commun partagé, répondant aux attentes de la société dans un contexte de transition hydrique qui touche tous les territoires.
- Permettre la construction de nouvelles retenues d’eau, de préférence multi-usages, lorsque le service environnemental et économique rendu est positif.
- Prioriser les solutions fondées sur la nature dans la gestion du grand cycle de l’eau.
- Accélérer l’adaptation des pratiques agricoles aux nouvelles tensions hydriques.
- Augmenter les moyens financiers consacrés à l’eau, en particulier ceux des Agences de l’eau.
- Re-politiser les instances de gouvernance de l’eau.
- Encourager la recherche et l’innovation, par exemple dans la réutilisation des eaux usées traitées.
- Décentraliser davantage la décision publique sur l’eau et faire confiance aux échelons locaux.
- Développer une pédagogie de l’eau auprès du grand public
Sénat - Le rapport n° 142 (2022-2023) - 24 novembre 2022
La synthèse
Dans la même rubrique
-
Actu - L’avenir de l’eau
-
Juris - Arrêtés préfectoraux et restrictions temporaires des usages de l’eau : nouvelles illustrations jurisprudentielles
-
Doc - Infographie sur les SAGE et chiffres-clés Gest’eau : la version 2025 est en ligne !
-
Juris - Pollution d’un forage privé utilisé pour l’alimentation en eau potable - Recherche de la responsabilité de la collectivité
-
Actu - Réutilisation des eaux usées traitées sur le littoral : 19 lauréats à l'issue de la 2e vague du programme Cerema - ANEL