
Alors que la moitié des sièges étaient renouvelés, la part des femmes au Sénat a très peu progressé aux élections de 2023 par rapport à 2020, passant de 35 % à 36 %. On compte seulement 126 sénatrices sur 348 élus. Depuis 2000, la loi prévoit des listes paritaires de candidats dans les départements qui élisent au moins trois sénateurs ou sénatrices, mais les femmes sont souvent en seconde position.
À l’Assemblée nationale la part des femmes élues en 2022 a même diminué avec 37,3 % d’élues contre 38,7 % en 2017. Un coup d’arrêt à la féminisation du Palais Bourbon qui avait nettement progressé au cours des dernières décennies. La plupart des partis ne présentent pas autant de femmes que d’hommes et préfèrent payer des sanctions financières, ou encore présentent des candidates dans des circonscriptions plus difficiles à remporter.
Cette évolution contraste fortement avec les discours de l’ensemble des partis sur la parité en politique et l’égalité femmes-hommes. Pour les postes clés, ces derniers ne sont pas prêts à céder aussi vite que cela leurs pouvoirs.
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À l’Assemblée nationale la part des femmes élues en 2022 a même diminué avec 37,3 % d’élues contre 38,7 % en 2017. Un coup d’arrêt à la féminisation du Palais Bourbon qui avait nettement progressé au cours des dernières décennies. La plupart des partis ne présentent pas autant de femmes que d’hommes et préfèrent payer des sanctions financières, ou encore présentent des candidates dans des circonscriptions plus difficiles à remporter.
Cette évolution contraste fortement avec les discours de l’ensemble des partis sur la parité en politique et l’égalité femmes-hommes. Pour les postes clés, ces derniers ne sont pas prêts à céder aussi vite que cela leurs pouvoirs.
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