
Après la secousse de la réforme des retraites, l’exécutif a fait le choix de repousser l’examen de son projet de loi sur l’immigration, à la demande du président du Sénat, Gérard Larcher. Ce texte particulièrement clivant, visant à renforcer les expulsions et à favoriser l’obtention de titres de séjours pour les étrangers déjà en France, et travaillant dans des secteurs sous tension, devait être examiné au Sénat à partir du 28 mars .
Lors de son interview sur TF1 et France 2, Emmanuel Macron a annoncé l’arrivée de plusieurs textes sur ce sujet, expliquant vouloir rationaliser le travail parlementaire en présentant des projets de loi plus courts , et ce faisant susceptibles de dégager plus facilement des majorités de circonstance dans un contexte de forte fracturation parlementaire.
« Arrêtons de légiférer sur tout et n’importe quoi. Je pense que tout le monde est d’accord », a réagi ce jeudi matin, au micro de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat, Olivier Marleix, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale. « Nous faisons trop de lois qui ne servent à rien dans ce pays. Il faut arrêter d’utiliser la loi comme outil de communication politique, c’était le problème du texte de Monsieur Darmanin, qui ne règle rien », a-t-il relevé.
Au sommaire de l’article
- « Le problème est diplomatique »
- Pas de « contrat de gouvernement » pour LR
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Après le retrait du projet de loi immigration, une semaine sans travaux législatifs en hémicycle au Sénat
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Lors de son interview sur TF1 et France 2, Emmanuel Macron a annoncé l’arrivée de plusieurs textes sur ce sujet, expliquant vouloir rationaliser le travail parlementaire en présentant des projets de loi plus courts , et ce faisant susceptibles de dégager plus facilement des majorités de circonstance dans un contexte de forte fracturation parlementaire.
« Arrêtons de légiférer sur tout et n’importe quoi. Je pense que tout le monde est d’accord », a réagi ce jeudi matin, au micro de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat, Olivier Marleix, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale. « Nous faisons trop de lois qui ne servent à rien dans ce pays. Il faut arrêter d’utiliser la loi comme outil de communication politique, c’était le problème du texte de Monsieur Darmanin, qui ne règle rien », a-t-il relevé.
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