Souvent tabous, les troubles psychiques concernent chaque année un Français sur cinq et leur prise en charge est le premier poste de dépenses de l’assurance maladie, devant la prise en charge des cancers.
Cet enjeu majeur de santé publique a pris une forte résonance dans la crise sanitaire : le climat anxiogène d’incertitude et les mesures de restrictions qui accompagnent cette crise affectent la santé mentale d’un grand nombre de nos concitoyens, dont la vie sociale et parfois la situation économique se trouvent par ailleurs bouleversées. Certains publics, notamment les jeunes, sont particulièrement concernés.
Les besoins de prise en charge en santé mentale qui émergent de cette crise sanitaire font peser une pression supplémentaire sur un système déjà en forte tension. Mais ce contexte se révèle également propice à des initiatives et des innovations.
Cette crise sanitaire a une fois de plus mis en lumière les carences bien connues de notre système de suivi, de prévention et de prise en charge de premier niveau des troubles psychiques. La tenue des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie les 27 et 28 septembre 2021, marque à cet égard une prise de conscience, sans répondre toutefois à toutes les attentes des professionnels du secteur.
Pour les rapporteurs, si le « contrecoup psychologique » de la crise sanitaire devra être évalué dans le temps long, ce contexte doit également être saisi comme une opportunité pour engager des évolutions indispensables dans le champ de la santé mentale
Sénat >> Le rapport n° 304 (2021-2022) du 15 décembre 2021
La synthèse
Cet enjeu majeur de santé publique a pris une forte résonance dans la crise sanitaire : le climat anxiogène d’incertitude et les mesures de restrictions qui accompagnent cette crise affectent la santé mentale d’un grand nombre de nos concitoyens, dont la vie sociale et parfois la situation économique se trouvent par ailleurs bouleversées. Certains publics, notamment les jeunes, sont particulièrement concernés.
Les besoins de prise en charge en santé mentale qui émergent de cette crise sanitaire font peser une pression supplémentaire sur un système déjà en forte tension. Mais ce contexte se révèle également propice à des initiatives et des innovations.
Cette crise sanitaire a une fois de plus mis en lumière les carences bien connues de notre système de suivi, de prévention et de prise en charge de premier niveau des troubles psychiques. La tenue des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie les 27 et 28 septembre 2021, marque à cet égard une prise de conscience, sans répondre toutefois à toutes les attentes des professionnels du secteur.
Pour les rapporteurs, si le « contrecoup psychologique » de la crise sanitaire devra être évalué dans le temps long, ce contexte doit également être saisi comme une opportunité pour engager des évolutions indispensables dans le champ de la santé mentale
Sénat >> Le rapport n° 304 (2021-2022) du 15 décembre 2021
La synthèse